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Le développement de l’assurance en Algérie

vendredi 11 janvier 2008, par Ahlem

Avec l’ambition de développer le secteur des assurances en Algérie, le gouvernement a autorisé les banques algériennes à commercialiser des produits d’assurance.

L’Algérie veut développer le secteur des assurances.

Le ministère des Finances a autorisé récemment, via un arrêté, les banques à distribuer directement à leurs clients certains produits d’assurances en Algérie. L’arrêté « vient juste de paraître. Il se base sur les modifications apportées à l’article 252 de l’ordonnance 95/07 qui précise les modalités de distribution des produits d’assurances par des intermédiaires. La modification apportée à cet article ajoute que « les sociétés d’assurances peuvent distribuer les produits d’assurances par l’entremise des banques et établissements financiers » expliquait ce matin Ahmed Bacha, directeur exécutif de l’UAR, l’Union algérienne des sociétés d’assurances et de réassurances.

Ainsi, quatre produits d’assurances sont susceptibles de connaître ce nouveau mode de distribution. Il s’agit, selon l’intervenant des assurances de personnes (accident, maladie, capitalisation.. ), l’assurance-crédit, l’assurance des risques d’habitation (risques simples d’habitation, multirisques habitation, assurance obligatoire des risques catastrophes) et les risques agricoles. Même si aucune date n’a été arrêtée pour le début de ces opérations en Algérie, l’invité de la Chaîne III, précise que « dans un proche avenir, les compagnies d’assurance et les banques qui auront signé des conventions vont les soumettre au ministère des Finances. Les deux parties peuvent se préparer en attendant cette approbation ». A la question de savoir pourquoi les banques ont été choisies en premier pour ce type d’opérations, M. Bacha explique : « Les banques sont du même secteur financier, ce sont des sociétés qui sont fortement réglementées, les assurables ont une relation assez fréquente avec leurs banquiers (ils leur rendent visite au moins une fois par mois) et en cas de besoin d’un service de la banque (crédit ou autre opération) le banquier exige à chaque fois une couverture pour récupérer son argent ».

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après Info Soir