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Le développement économique en Algérie

lundi 3 septembre 2007, par Bilal

Le développement économique de l’Algérie sera au coeur d’un débat organisé au siège de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA).

Une unité économique en Algérie.

Selon Boualem M’rakach, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), « dans cette période préalable à la mise en œuvre des accords internationaux signés par l’Algérie ou en voie de l’être, afin de préparer l’entreprise algérienne à affronter la concurrence du marché mondial, il demeure nécessaire, dans le cadre de la loi de finances 2008, de mettre en œuvre des mesures non tarifaires privilégiant la production locale notamment dans les commandes publiques et prioritaires, ce qui implique une révision du code des marchés publics et le suivi d’application du dispositif d’exécution de ce code. A cela, s’ajoute la révision fondamentale du régime des exportations hors hydrocarbures. Pour la loi de finances 2008, la CAP propose, également, sur le chapitre de la fiscalité directe et indirecte de fixer à 1% le taux applicable à toute forme de réinvestissement des bénéfices.

L’autre proposition faite par cette confédération est « la baisse significative du taux de l’Impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS), incitatif de la production qui, de plus, réduirait la fraude fiscale en Algérie ». S’agissant de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la Confédération suggère d’abaisser le taux le plus bas et l’appliquer aux produits locaux qui apportent une valeur ajoutée minimum de 20%, de modifier les modalités de règlement en veillant à ce que le règlement de la TVA s’effectue après son encaissement et alléger le système de déclaration, d’instaurer un système de subvention aux productions ou intrants de la production que l’Etat veut préserver ou encourager. Sur le chapitre des charges parafiscales, la CAP plaide, entre autres, pour une révision complète, en 2008, des régimes, en particulier de la CASNOS dans le cadre de la concertation, avec la participation active des associations patronales. Elle a également sollicité les pouvoirs publics pour ramener à 1% la taxe professionnelle.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après la nouvelle république