Accueil > ECONOMIE > Le double objectif de l’Algérie

Le double objectif de l’Algérie

lundi 23 janvier 2006, par Kahina

Meurtrie par les années du terrorisme, l’Algérie a perdu une large part de sa matière grise avec des milliers de ses meilleurs cadres et intellectuels forcés à l’exil.

Bouteflika avait récemment appellé les entreprises étrangères à investir en Algérie.

C’est ainsi qu’en économie comme dans d’autres domaines vitaux, notre pays a vu se multiplier la décennie de violences en plusieurs décennies de retard. En effet, les tentatives acharnées d’isolement à l’intérieur et l’embargo imposé par la communauté internationale à l’extérieur coûtent aujourd’hui à l’Algérie un important décalage à rattraper, et son retour sur la scène internationale se fait dans un contexte de mondialisation résolu et implacable.

C’est pourquoi, l’option pour le partenariat comme stratégie économique se justifie doublement. Ce dernier vise en premier à veiller à un transfert technologique et de savoir-faire pour reconstituer le capital humain mais aussi à s’insérer dans une économie mondiale faite souvent d’alliances et de fusions. L’option des pouvoirs publics pour le partenariat ne date pas d’aujourd’hui et les appels du président de la République à l’endroit des hommes d’affaires étrangers, toutes nationalités confondues, aussi bien à partir d’Algérie que lors de ses déplacements à l’étranger, ne se comptent plus.

Jusqu’à la date du dernier Conseil des ministres, le 14 janvier dernier, le premier depuis le retour du Président après son hospitalisation, le chef de l’Etat a de nouveau rappelé « aux entreprises étrangères que le marché algérien est actuellement des plus attractifs dans la région, et qu’il leur est ouvert sur un pied d’égalité que les entreprises locales, et ce, dans la concurrence et la transparence », lit-on dans la presse au lendemain de la tenue du Conseil des ministres.

Synthèse de Kahina
D’après la Tribune