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Le financement des entreprises en Algérie s’améliore

samedi 23 juin 2007, par Ahlem

Le financement des petites et grandes entreprises en Algérie a enregistré une croissance de plus de 12% depuis 2004 au même titre que les crédits à la consommation.

Le développement du financement des entreprises en Algérie boostera l’économie

Les autorités monétaires ont même prévu une progression estimée à 16% pour l’exercice en cours. Le financement touche essentiellement, aujourd’hui, le tissu des PME/PMI. Depuis plus de 5 ans, les banques sont impliquées dans le financement de quelque 92 000 entreprises en Algérie sans compter les 80 000 micro-entreprises. Sur une enveloppe de 1 950 milliards de DA qui constitue les encours de crédits (prêts octroyés), plus de 90% des financements vont aux entreprises toutes tailles confondues, soit plus de 1 700 milliards de DA, et 10%, soit environ 200 milliards de DA, sont accordés aux particuliers et aux ménages. Même si la tendance baissière des taux d’intérêt a été confirmée, il n’en demeure pas moins qu’ils n’ont pas encore atteint le niveau minimal. “Actuellement, il existe un taux pivot autour de 4,5% et 8%. Ce taux évoluera en fonction des coûts des ressources que les banques paient, des risques et de la relation clientèle”, expliquera Abderahmane Benkhalfa, délégué général de l’ABEF (Association des banques et établissements financiers).

Ce dernier estime que la baisse des taux pourrait se poursuivre, mais le niveau sera déterminé par le marché. Il faut rappeler que les pouvoir publics ont accordé une bonification des taux d’intérêt au profit des PME/PMI portées par leurs marchés. Ce qui donnera lieu à une nouvelle gamme de produits bancaires en Algérie dont bénéficieront les sociétés qui remplissent certaines conditions en plus des avantages de la caisse de garantie qui se met en place progressivement. “Le coût des impayés diminuera un peu. Ainsi, l’intermédiation bancaire se fera de façon plus fluide, mais moins coûteuse pour nos entreprises qui ont à récupérer des marges plus importantes à leur profit et au profit de leurs banques”, indiquera M. Benkhalfa. Abordant la relation entre les deux partenaires (banque-entreprise), le délégué général a affirmé que la banque doit, certes, moderniser ses instruments de crédits et développer son intermédiation, mais face à celle-ci, l’entreprise doit être bancable en adoptant les méthodes de gestion modernes.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après Liberté