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Le foncier en Algérie décourage les investisseurs

samedi 8 décembre 2007, par Rédaction

Les difficultés d’accès au foncier industriel en Algérie restent l’un des sujets soulevés par les investisseurs étrangers.

Le foncier en Algérie pénalise les investisseurs.

En Algérie, faut-il le dire, la question du foncier constitue une véritable préoccupation pour les investisseurs étrangers qui désirent s’implanter dans notre pays. C’est à ce propos, justement, que le président du conseil d’administration du groupe Emaar, M.Mohamed Bin Ali Al-Abbar, a été reçu, en juillet 2007, par le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Prenant acte des contraintes du terrain, le groupe souhaitait de la part du gouvernement algérien la facilitation des voies sur le terrain et son implication directe sur cet aspect plus particulièrement.

Le gouvernement algérien aurait émis des réserves sur les capacités du groupe émirati Emaar à réaliser les projets présentés. Le groupe aurait rencontré des difficultés à lever les fonds nécessaires pour le développement de ses projets et l’Etat algérien n’a pas souhaité les financer. Ce n’est pas le première fois qu’on assiste à de pareilles situations. Il y a quelques jours, nous rapportions dans ces mêmes colonnes comment des responsables Algériens torpillaient les projets potentiellement réalisables dans leur pays, en citant l’exemple de Renault. Le fabricant français a choisi de s’ installer au Maroc au lieu de l’Algérie par manque d’assiette foncière. Une entrave à la limite ridicule quand on sait que des nababs ne trouvent aucune difficulté à bétonner sans vergogne des terre agricoles.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après l’Expression