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Le gouvernement veut développer la sous-traitance en Algérie

jeudi 18 mars 2010, par Rédaction

Le gouvernement veut encourager les PME à s’investir dans le secteur de la sous-traitance en Algérie selon le ministre Mustapha Benbada.

Le gouvernement veut développer la sous-traitance en Algérie.

Le ministre de la Petite et Moyenne Entreprise et de l’Artisanat, Mustapha Benbada, a annoncé la création d’un centre national de la sous-traitance afin d’encourager les PME locales à développer la sous-traitance en Algérie et à minimiser le recours des entreprises nationales à des sous-traitants étrangers. Il a rappelé à ce sujet que l’Algérie compte 260 000 PME sous-traitantes dont 90 % dans le secteur du BTPH. Evoquant l’axe lié à l’appui financier des petites et moyennes entreprises, M. Benbada a admis que le financement demeure un problème récurrent car il y a déficit en termes d’intermédiation entre les PME et les banques. Pour parer aux difficultés d’accès des PME au financement par des instituions financières, le ministre a affirmé la création prochaine d’un fonds. « Cela permettra de pérenniser les activités de la PME […] ». Outre l’aide financière, le gouvernement réfléchit à des mécanismes de protection des PME contre la concurrence déloyale, le dumping et la contrefaçon qui limitent leur accès au marché international et même local.

Quant aux programmes de mise à niveau des entreprises, il a affirmé que le conseil du gouvernement a décidé en juillet dernier de mettre les moyens humains et financiers pour répondre à la demande de 20 000 PME. La mise à niveau s’articule notamment autour des capacités de gestion, du développement des ressources humaines, de la capacité d’innovation et de la modernisation des équipements. Soulignant la détermination des pouvoirs publics à promouvoir le secteur de la PME en Algérie en tant que vecteur de la croissance économique, le ministre a affirmé que l’aide sera apportée aux filiales sensibles à forte valeur ajoutée. Il a cité notamment le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire qui permet à l’Algérie d’assurer sa sécurité alimentaire et de réduire la lourde facture d’importation. Le ministre a, par ailleurs, rappelé que le nombre des PME atteindra 200 000 au titre du quinquennat 2010-2014, ce qui devrait permettre la création de 1,5 million d’emplois. A la fin de 2009, leur nombre a atteint 455 000, contre 180 000 en 2001. Le président du CNES, M. Moha-med Seghir Babes, a mis en exergue la contribution de la PME à la dynamique de la croissance économique dans tous ses compartiments, notamment dans la diversification de l’économie et la croissance des capacités à l’export hors hydrocarbures.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant