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Le marché de l’emploi en Algérie s’améliore

samedi 15 avril 2006, par Samir

La hausse des créations d’emplois en Algérie a permis de ramener le taux de chômage de 29,5 % en 2 000 à 17 % en 2004 puis 15,3 % en 2005, selon le ministre du Travail, Tayeb Louh.

La hausse des revenus pétroliers a permis à l’Algérie d’envisager une politique de désendettement ambitieuse.

La bonne tenue de cet indicateur socio-économique s’accompagne d’autres chiffres tout aussi satisfaisants pour le gouvernement, à l’image du taux de croissance qui, de 3,2 % en 1999, a plus que doublé en 2003, affichant 6,8 %, pour se stabiliser à 5,2 % en 2004 et 2005. Comme en écho au ministre, le même jour, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, déclarait devant les P-DG des banques algériennes et étrangères en activité en Algérie, que l’année 2005 s’est caractérisée par un excédent record du compte courant de la balance des paiements extérieurs.

Présentant le bilan des tendances monétaires et financières de l’année 2005, le gouverneur de la Banque d’Algérie a classé l’Algérie « parmi les pays ayant enregistré le meilleur rythme de croissance en termes d’excédent de leurs balances de paiements », qui est passé du simple au double entre 2004 et 2005. Dans un récent communiqué, le Conseil de la Monnaie et du Crédit, passant en revue la situation monétaire de 2005, a relevé que « l’Algérie a renforcé, d’une manière soutenue, la stabilité macroéconomique ces dernières années, tout en réalisant une forte croissance (5,1 % en 2005) ». L’institution bancaire a souligné « la forte position financière extérieure nette de l’Algérie » traduite dans le niveau des réserves officielles de change qui ont atteint 56,18 milliards de dollars à fin 2005.

D’autres sources officielles ont actualisé ce chiffre, le situant au niveau record de 61 milliards de dollars après être parties de 4,4 milliards de dollars à fin 1999 pour atteindre 43,1 milliards fin 2004. Evidemment, personne, parmi les dirigeants, ne cache que cette performance économique est attribuée à la hausse de prix du pétrole sur le marché international. La politique de désendettement adoptée par l’Algérie y est également pour quelque chose. La réduction significative de l’encours de la dette extérieure à moyen et long terme qui était à 16,4 milliards de dollars à fin 2005 est tombée à 15,7 milliards de dollars à la fin janvier 2006 puis à 13,9 milliards de dollars à fin mars 2006. L’encours de la dette extérieure était de 28,1 milliards de dollars en 1999.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après la nouvelle république