Le marché de l’or en Algérie

La position de la BADR confirme que les services de surveillance ne contrôlent pas les quantités importantes d’or étranger qui rentre en Algérie, car d’une part des quantités importantes d’or sont commercialisées de manière organisée à travers différents marchés locaux, qu’ils soient officiels ou parallèles, provenant de plusieurs pays comme la Suisse, la Turquie, la Syrie et l’Italie, au moment où les banques refusent de les reconnaître.

Les opérateurs du marché de l’or en Algérie ont estimé que la partie touchée par cette situation est le simple citoyen et surtout celui avec un revenu moyen qui achète l’or des bijouteries, en temps normale elles devraient fonctionner de manière légale, sa marchandise devrait être surveillée, au moment où ces derniers sont confrontés aux décisions de la Banque du Développement Rurale en refusant de prendre en gage les bijoux des clients de la banque, et ce prétextant que cet or est importé des pays étrangers et qu’il est n’est pas conforme aux normes appliquées en Algérie.

Ces derniers affirment que le problème a empiré après l’application des nouvelles lois, qui sont en vigueur depuis Janvier 2005, qui ont ouvert la voie aux privés pour importer de l’or en Algérie. Le problème ne réside pas uniquement dans l’or fabriqué mais également dans l’importation du produit brut. Cette affaire est conditionnée par les développements dans les marchés de l’or internationaux après que les prix de l’or aient battus tous les records.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après El Khabar