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Le partenariat Algérie-France en débat

lundi 26 juin 2006, par Rédaction

C’est sous le thème « L’Algérie : perspectives pour les entreprises françaises » qu’a été organisé un séminaire à Paris par la Chambre de commerce franco-arabe (CCFA), en présence de l’ambassadeur d’Algérie en France, Missoum Sbih.

Le partenariat Algérie-France en débat.

Missoum Sbih, a fait valoir que la relation entre Paris et Alger se doit d’être renforcée pour transcender les marges de manœuvre étroites qu’offrent les aspects commerciaux pour la mise en place d’un partenariat concret d’exception comme le veulent les chefs d’Etat algériens et français, affirmé dans la déclaration d’Alger qu’ils ont signée en 2003. Cette relation, a-t-il ajouté, se doit d’être confortée par un plus grand engagement des hommes d’affaires et chefs d’entreprise français en allant vers une augmentation substantielle des investissements, des partenariats et des joint-ventures profitables et créateurs de richesses dans l’intérêt des deux pays.

Le chef de la mission diplomatique algérienne en France a poursuivi que la contribution de la communauté française des affaires pourrait, à ce titre, être importante et bénéfique pour les économies des deux pays si celle-ci se débarrasse définitivement des anciens réflexes et s’engage résolument dans une démarche plus concrète et réaliste à l’égard du marché algérien. Les reproches sont récurrents de la part des hommes d’affaires français pour expliquer la modestie de leur engagement jusqu’à présent sur le marché algérien. L’ambassadeur d’Algérie a aussi fait valoir l’adoption d’une batterie de mesures visant notamment à faciliter les procédures d’investissement, comme c’est le cas dans le domaine de la réforme du système bancaire marquée par l’ouverture du marché depuis cinq ans et plus récemment par le système de télécompensation et celui de paiement de masse.

A l’ouverture des travaux de ce séminaire auquel participent des représentants du ministère des Participations et de la Promotion des investissements, ainsi que de l’Energie et des Mines, le président de la CCFA, Pierre Rozek, a souligné que le très bon climat des affaires en Algérie où la relance de la croissance économique et sociale et les réformes offrent de bonnes perspectives pour les entreprises françaises. L’ambassadeur a mis en relief le fait que la relation Algérie-France continue à très bien se porter avec l’objectif de construction du partenariat d’exception dans tous les domaines. Il a toutefois souligné que la part de l’économique dans ce partenariat est importante et que la partie algérienne ne ménagera aucun effort pour répondre aux sollicitations et propositions des hommes d’affaires français.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après la Tribune