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Le prix du lait en Algérie ne sera pas augmenté

dimanche 25 février 2007, par Samir

Le prix du sachet de lait en Algérie qui est subventionné par l’état, ne sera pas augmenté dans le court terme selon le ministère du commerce qui fait face à la grogne des producteurs qui menacent de recourir à la grève.

La filière lait en Algérie en crise.

La même source a précisé à l’APS que “le prochain Conseil de gouvernement abordera la question de la hausse des prix de la poudre du lait” sur les marchés internationaux qui a affecté la production laitière en Algérie et devrait décider de la nature des aides à accorder aux producteurs. Les pouvoirs publics ont maintes fois refusé la libéralisation du prix du sachet du lait de base, fixé administrativement à 25 dinars (0,23 euro) depuis l’année 2000, en tant que produit classé dans la catégorie des produits de toute première nécessité avec le pain.

En attendant, la Fédération nationale de l’industrie agroalimentaire, affiliée à la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), a décidé de réunir lundi prochain les producteurs et transformateurs de lait au niveau national pour décider du devenir de la filière, “menacée de faillite” après la flambée des cours mondiaux de poudre de lait. Dans un communiqué diffusé début février, la fédération avait mis en garde contre le risque d’“asphyxie de la filière lait” en Algérie, et a demandé aux autorités de mettre en place rapidement une “stratégie de relance de l’activité”.

Le président de la fédération, M. Abdelouahab Ziani, a même menacé hier d’engager le bras de fer, y compris en recourant à la grève, pour répondre au “silence des pouvoirs publics”. À la suite de la hausse des prix de la poudre de lait de 118%, passant de 1 100 dollars à 2 900 dollars la tonne, les producteurs accuseraient des pertes pouvant aller jusqu’à 13 DA par litre, et chaque producteur et transformateur estime ses pertes à 650 000 dinars par jour pour une production moyenne de 50 000 litres. Selon M. Ziani, depuis l’ augmentation des prix au niveau international, les producteurs nationaux de lait “puisent dans leurs stocks sans pouvoir remplacer par de nouveaux achats les quantités utilisées”. Maintenant, affirme-t-il, les stocks “arrivent a épuisement et sont estimés à quelque 10 jours de production pour certains”.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté