Accueil > ECONOMIE > Le prix du lait en Algérie ne sera pas indéfiniment subventionné

Le prix du lait en Algérie ne sera pas indéfiniment subventionné

mercredi 11 juillet 2007, par Bilal

Le prix du lait vendu en Algérie a pendant longtemps été subventionné mais le gouvernement pourrait changer de stratégie pour renforcer ses chances d’accéder à l’OMC.

Vente de lait en Algérie

Un réunion organisée à Alger a regroupé, à l’initiative de la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), les principaux intervenants de la filière du lait en Algérie, en présence des représentants des institutions concernées, à l’image des ministères de l’Agriculture et du Commerce, de la Chambre nationale de l’agriculture, ainsi que la Badr. Si le conflit ayant éclaté entre les transformateurs de lait et les pouvoirs publics à propos du prix de vente à appliquer à ce produit de large consommation a, finalement, été jugulé grâce à la décision des pouvoirs publics d’accorder une subvention directe aux industriels, la problématique demeure entière car la question, qui se pose maintenant, est de savoir jusqu’à quand l’État continuera-t-il à soutenir ce produit. Il s’agit donc pour ces acteurs de réfléchir à la meilleure manière de venir à bout des problèmes nés de la dépendance du marché national des fluctuations des cours internationaux.

Cela passe bien évidemment par l’encouragement de la production locale de lait cru, ce qui ne pourrait être possible sans l’implication des investisseurs du secteur. Tous les présents s’étaient accordés, hier, sur la nécessité de jeter les bases d’un partenariat entre les deux branches, celle de la production et celle de la transformation du lait en Algérie. Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, M. Abdeslam Chelghoum a, d’ailleurs, lancé un appel aux adhérents de l’organisation patronale présents dans la salle pour leur “implication dans la production laitière”. Un projet qu’a appuyé, à l’occasion le président de la Chambre nationale de l’agriculture, M. Cherif Ould El-Hocine, le président de la Cipa, M. Mehenni, et le président de la Fédération nationale de l’industrie agroalimentaire, agriculture et pêches, M. Ziani. Ce partenariat est d’autant plus nécessaire que les cours internationaux de poudre de lait ne cessent de battre des records en la matière, atteignant actuellement les 7 000 dollars la tonne, alors qu’il y a quelques années elle valait 2 500 dollars.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après Liberté