Le réseau informatique d’Algérie Poste en panne

C’est une véritable course contre la montre qui est engagée au sein d’Algérie Poste, suite à la grave crise vécue le week-end dernier. Le mutisme dans lequel s’est confinée Algérie Poste a poussé un grand nombre d’observateurs à s’interroger sur les « dessous » de cette affaire qui n’a pas livré tous ses secrets. Hier, lors de son passage à l’émission « Invité de la rédaction », le directeur général d’Algérie Poste a évité de commenter le sujet. Il s’est contenté de dire qu’« il s’agissait d’une panne informatique qui a duré quelques heures et qui a touché quelques bureaux de poste ». Or, la réalité est tout autre. Durant trente-six heures, les bureaux de poste étaient paralysés suite à un arrêt « inexpliqué » du réseau informatique. Face cette situation, le premier responsable du département de tutelle a convoqué une réunion d’urgence, qui s’est étalée sur deux jours.

Durant la réunion qui eu lieu les samedi dimanche derniers au siège du ministère, Moussa Benhamadi a interpellé les responsables « pour mettre de l’ordre au sein d’Algérie Poste », mais « surtout pour situer les responsabilités quant aux multiples crises que vit l’entreprise ». Il s’agit, en premier lieu, du manque de liquidités d’arrêts fréquents du système informatique. Le manque de liquidités constitue un grand handicap auquel fait face Algérie Poste. Pour rappel, l’ire des citoyens était à son paroxysme jeudi dernier. La plupart des bureaux de poste situés dans le Grand-Alger et même des autres villes du pays étaient bondés de monde. Les usagers s’impatientaient de voir se rétablir le réseau informatique pour pouvoir disposer de leur argent. Les prémices d’une panne générale étaient perceptibles depuis le début de la semaine dernière. Plusieurs pannes ont, en effet, été enregistrées et signalées au niveau de plusieurs bureaux de poste de la capitale. Mais ce jeudi, la panne était totale. Selon des sources sûres, tous les bureaux de poste informatisés (IBP) se trouvant dans les grands centres urbains étaient à l’arrêt. Seuls ceux fonctionnant sur la base de l’ancien système, appelé le X25, étaient en activité. Ces derniers sont au nombre de 30.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie