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Le retour de l’Algérie dans la bataille des IDE

vendredi 20 juin 2008, par Rédaction

L’Algérie ambitionne d’attirer une plus grande part d’IDE notamment arabes pour soutenir sa croissance économique.

L’Algérie et les IDE.

Même si des efforts ont été faits dans l’objectif de donner de la consistance à la coopération interarabe, les opérateurs arabes restent toutefois frileux quant il s’agit d’investir en Algérie. C’est peut-être parce que le climat des affaires n’y est pas assaini. Pendant ce temps, des opérateurs venant de pays étrangers au marché algérien accaparent d’importants projets. La Chine ou la Grande Bretagne, par exemple, ne sont pas des partenaires traditionnels de l’Algérie, comme l’est la France ou les Etats-Unis. Et pourtant, ces pays sont fortement implantés en Algérie. La Chine a mis en route une série de projets, notamment dans la pétrochimie. La Grande Bretagne essaye d’en faire de même. L’expérience de British Petroleum (BP) qui a misé sur l’Algérie vers la fin des années 90 pour occuper aujourd’hui une place à laquelle il sera difficile à ses concurrents d’y accéder. La Grande Bretagne a changé de vision à l’égard de l’Algérie, un pays qui mobilise aujourd’hui ses ressources humaines et matérielles pour l’édification d’un marché prospère et d’une économie moderne fondée sur le libéralisme.

L’ouverture d’une filiale de la banque HSBC en Algérie traduit le progrès enregistré dans les relations bilatérales. Le choix fait par des compagnies britanniques de renom tel GlaxoSmithKline d’investir le marché algérien, constitue un enjeu majeur pour l’avenir des relations bilatérales entre l’Algérie et la Grande Bretagne. La réouverture du British Council constitue également un évènement positif qui témoigne de la solidité des relations algéro-britanniques qui remontent à 1580, le premier accord entre la Régence d’Alger et l’Angleterre datant de 1682. Cette dynamique dans le bilatéral explique les raisons pour lesquelles l’Algérie a exprimé sa volonté d’adhérer à l’Organisation des pays du Commonwealth. L’Algérie ouvre la porte aux compagnies et aux investisseurs britanniques. L’Algérie fait face à des défis majeurs en puisant sa force de la nature dynamique de ses jeunes, du volume de son marché, de la disponibilité de l’énergie, de la diversité des ressources et de la qualité des investissements dans le domaine de l’enseignement.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Financier