Accueil > ECONOMIE > Le « risque » Algérie fluctue

Le « risque » Algérie fluctue

mardi 6 décembre 2005, par Rédaction

Le risque Algérie est jugé modéré sur le court terme et élevé sur le long terme, par la revue « Risques Internationaux », une publication spécialisée dans les risques pays.

Sur le risque à court terme, l’Algérie a un classement proche de celui du Maroc et de la Tunisie.

Le classement effectué par la revue, publié par Nord-Sud Expert, un organisme respecté des analystes industriels et financiers prend en compte les indicateurs macro-économiques, les comportement des opérateurs et les facteurs politiques, sociaux et juridiques. C’est une combinaison entre des données objectives, quantifiables et une évaluation qui se veut rigoureuse. Ce sont donc les pays qui reçoivent des notes allant de 44 à 70 pour les « risques faibles », de 26 à 44 pour les risques « plus ou moins élevés » et de 0 à 26 pour les « risques très élevés ou dangereux ».

Les risques et potentiels des pays sont évalués en fonction de trois grandes variables. La première étant l’importance, la croissance, la qualité, le dynamisme et l’ouverture du marché, la seconde porte sur les risques de marché, macro-économiques et financiers et la troisième se rapporte aux risques sociaux, politiques, juridiques et géopolitiques.

Sur le risque à court terme, l’Algérie a un classement pratiquement similaire à celui de ses deux voisins. Une note de 41,2 pour l’Algérie précédée d’une courte tête pour le Maroc (42) et la Tunisie 41,2. La meilleure note revient à Singapour, classé en risque « très faible » avec une note de 56, la pire étant celle de l’Irak (15,6) et le Congo RDC 14,8.

La proximité avec nos voisins marocains et tunisiens n’existe plus quand il s’agit du long terme. Le Maroc et la Tunisie sont classés en « risque modéré » avec des notes de 43 et de 41,2. L’Algérie par contre est classée en risque « élevé » avec une note de 32,8 aux côtés notamment du Sri Lanka (32,6) et du Venezuela (32,2). Le meilleur risque sur le long terme reste encore Singapour (55,2) et les pires sont l’Irak et la Birmanie avec une note de 15.

Restitué brutalement, l’écart des notes de l’Algérie entre le court et le long terme signifie que notre pays est bon pour le commerce et la prestation et peu encourageant pour l’investissement.

Synthèse de Mourad
D’après le Quotidien d’Oran