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Le risque Algérie sous pression

mardi 18 décembre 2007, par Kahina

Le risque Algérie reste sous surveillance par les agences de notation en raison de la détérioration de la situation sécuritaire du pays.

Le risque Algérie et la gestion économique.

On peut rappeler à cet égard que la position officielle des assureurs internationaux est restée plutôt pondérée ces derniers mois en dépit d’une dégradation notable du contexte sécuritaire. Pour autant, et même si la notation du risque Algérie se maintient à un niveau acceptable en termes de taux de primes d’assurances, grâce surtout à l’aisance financière et à la solvabilité de notre pays, on ne peut nier l’impact global des commentaires des agences de rating sur l’attitude fondamentale de nos partenaires quant à leurs perspectives algériennes. Il est évident qu’une aggravation sur le terrain sécuritaire influe grandement sur le paramétrage stratégique du risque pays ; elle fragilise et relègue carrément au second plan toute éventuelle évocation d’aspects positifs des mutations économiques nationales.

Quand on sait que des faits techniques relativement insignifiants et, en tout cas, ponctuels sont intégrés dans le tableau de bord des compagnies d’assurance qui en tirent du reste toutes les conséquences, on peut facilement imaginer le type de traitement qu’elles réservent aux incidences d’actes terroristes à fort impact médiatique au vu des objectifs ciblés. De même, quand l’argumentaire développé par les entreprises étrangères pour expliquer leur frilosité à investir en Algérie est sur le point d’être battu en brèche au plan économique et financier, il se retrouve réhabilité en quelque sorte subséquemment à une reprise de la violence terroriste. Les réajustements auxquels les agences de notation procèdent ont précisément toujours quelque effet sur les créneaux du partenariat et des IDE, mais leurs répercussions réelles dépendent de la riposte que nos institutions seraient à même de développer pour maintenir intacts l’intérêt de nos atouts financiers et l’attractivité de notre marché.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant