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Le rôle des PME en Algérie

jeudi 26 juin 2008, par Rédaction

La place et le rôle des PME en Algérie ont été abordés lors de l’université d’été de la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité.

Une PME en Algérie.

Si l’on devait s’en tenir aux indicateurs fournis, tout au long des deux journées de réflexion de l’université d’été de la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité, CCFC, qui vient d’achever ses travaux à Alger, nous n’aurions aucune raison d’être optimistes pour l’avenir des petites et moyennes entreprises en Algérie. Que ce soit par leur nombre, leurs performances, le processus de constitution, le niveau d’implication des banques ou le temps nécessaire à leur création, les PME algériennes constituent un véritable défi au climat et à l’environnement des affaires en Algérie. Les chiffres fournis par les ambassadeurs étrangers (USA, Autriche, Argentine, Turquie) ou les spécialistes de l’Entreprise et du commerce (Allemagne) ainsi que les universitaires et chercheurs algériens enseignant à l’étranger nous interdisent la moindre comparaison avec ce que nous connaissons de nos entreprises. Au mieux, ils nous interpellent en nous administrant de véritables électrochocs pour nous rappeler la mauvaise voie dans laquelle nous sommes engagés depuis trop longtemps.

Quand on sait que contrairement à l’Algérie, dans la plupart des pays auxquels nous achetons des produits manufacturés et des services, ce sont des PME qui les produisent, celles-ci participent souvent à plus de 70% de leur PIB. S’il faut un minimum de 8 mois en Algérie pour achever son parcours du combattant, déjouer les obstacles bureaucratiques d’une administration tatillonne et parvenir enfin à créer son entreprise, il faut moins de 2 mois en Amérique et à peine une heure au Bahreïn. Quant au crédit bancaire accordé, l’Allemagne s’illustre sur ce terrain en n’exigeant aucun apport, ce qui lui permet d’afficher le meilleure bulletin de santé économique de l’UE en occupant la 1ère place des exportateurs mondiaux, un taux de croissance de plus de 3% et un taux de chômage inférieur à 9% de la population active. Dans ces pays, les entreprises sont constituées à 99% de PME dont l’effectif est toujours inférieur à 500 travailleurs.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Le Financier