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Le secteur des assurances en Algérie reste peu développé

dimanche 9 mars 2008, par Rédaction

Le développement du secteur des assurances en Algérie semble être une des priorités du ministre des Finances Karim Djoudi.

L’Algérie et les assurances.

Les compagnies d’assurances françaises AGF, Aviva France, AXA, Groupama et MMA pourront dorénavant s’implanter en Algérie et offrir leurs services aux particuliers comme aux entreprises. C’est le principal résultat de la visite officielle que vient d’effectuer en France M. Karim Djoudi, ministre des Finances, à l’invitation de Mme Christine Lagarde, ministre française de l’Economie, des Finances et de l’Emploi. Dans ce dessein, il fallait mettre fin à un contentieux vieux de 42 ans, né à la suite de la nationalisation par l’Algérie de toutes les compagnies françaises installées sur son sol depuis l’ère coloniale. Une convention signée le jeudi 7 mars en début de soirée par les compagnies françaises citées ci-dessus et la SAA et la CAAR du côté algérien, avec le plein agrément des autorités des deux pays, règle définitivement ce contentieux. Comme l’a souligné Mme Lagarde à l’issue de la cérémonie du paraphe, « il est mis fin à un contentieux qui dure depuis 1966 par un accord de principe qui passe l’éponge sur l’actif et le passif ».

Le passé soldé, le communiqué conjoint publié par Mme Lagarde et M. Djoudi indique que « l’accord permettra l’entrée sur le marché algérien des compagnies françaises qui pourront ainsi contribuer à la modernisation du secteur algérien des assurances » et participer « au développement de l’offre de nouveaux produits tels que l’assurance-vie, l’assurance santé et l’assurance dommage ». « La création de filiales communes avec des sociétés d’assurances algériennes et leur entrée dans le capital de certaines d’entre elles » sont prévues par ce règlement qui « traduit la volonté conjointe d’intensifier les échanges économiques entre les deux pays et de favoriser les investissements français en Algérie, dans un esprit de confiance et tourné vers l’avenir ». Pour les assureurs français, c’est l’ouverture sur un marché porteur car l’Algérie enregistre un retard dans le domaine de leurs activités. M. Djoudi n’a pas manqué de souligner qu’en Algérie « les assurances, c’est 1% du PIB, alors que celui-ci est de 2 à 3% au Maroc et en Tunisie ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune