Accueil > ECONOMIE > Le secteur minier en Algérie s’ouvre aux étrangers

Le secteur minier en Algérie s’ouvre aux étrangers

samedi 28 juillet 2007, par Rédaction

Le processus d’ouverture du secteur minier en Algérie aux investissements étrangers s’accélère selon l’Agence nationale du patrimoine minier algérien.

Les chinois s’intéressent au secteur minier en Algérie

Selon M. Abdelkader Benyoub, président du Conseil d’administration de l’Agence nationale du patrimoine minier algérien, "le territoire de l’Algérie étant assez vaste et sous-exploré, nous avons entamé cette procédure pour pouvoir faire participer l’investisseur, qu’il soit algérien ou étranger, aux efforts d’exploration et de prospection qui permettront de connaître beaucoup mieux le sous-sol algérien et, éventuellement, mettre des gisements en évidence qui sont exploités par ces mêmes opérateurs". Il souligne que l’objectif ne concerne pas uniquement le fait en lui-même de l’adjudication en matière d’exploitation, mais beaucoup plus à intéresser les investisseurs étrangers à faire de l’exploration. "Ce sont eux qui vont supporter tous les efforts d’exploration. Une fois qu’ils auront découvert un gisement, ils auront le droit d’inventeur conformément à la loi minière, et à ce moment-là, ils introduiront une demande pour un type minier d’exploitation ".

Une fois la demande introduite, la société doit "intégrer nécessairement la Sonatrach à hauteur minimum de 15%", explique encore M. Benyoub. Evoquant la découverte de nouveaux gisements, M. Benyoub signale le lancement d’opérations au niveau de la région de Oued Amizour (wilaya de Béjaïa), et concernant justement l’achèvement du plan de recherche du zinc dans cette région ; la mission est confiée à une société australienne. Il énumère également des sociétés étrangères qui travaillent dans l’exploration d’or dans le Grand Hoggar. Elles font des travaux complémentaires pour confirmer les gisements pour pouvoir les mettre en exploitation. L’Algérie, en ouvrant le champ aux activités de prospection et d’exploitation de son secteur minier, entend bien, selon un rapport diffusé au mois de juin par Oxford Business Group "lancer, une mini-révolution minière".

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Maghreb