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Le tabagisme recule aux Etats-Unis

dimanche 29 mai 2005, par Hakim

Le taux de fumeurs parmi les adultes aux Etats-Unis continue de diminuer, selon un rapport des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) publié jeudi.

Cette enquête indique que 21,6% des adultes fumaient en 2003 aux Etats-Unis soit plus de 45 millions comparé à 22,5% en 2002 et 22,8% en 2001.

Le nombre d’Américains ayant arrêté de fumer, près de 46 millions, était en 2003 supérieur à ceux qui fumaient et ce pour la deuxième année consécutive, ont souligné les CDC.

Alors que la baisse du nombre de fumeurs parmi les jeunes et les femmes est un signe de progrès, l’accroissement de la proportion d’Américains qui fument se concentre chez les plus pauvres et les moins éduqués, a aussi déploré Matthew Myers.

Il a aussi cité l’exemple de la Californie en s’appuyant sur une autre étude faite dans cet Etat qui montre qu’une hausse des taxes sur les cigarettes a permis de faire baisser nettement le nombre de fumeurs.

"Si tous les Etats imitaient l’exemple californien, il y aurait 11 millions de fumeurs en moins dans le pays ce qui se traduirait par des millions de vies sauvées et des milliards de dollars d’économies en soins médicaux", a fait valoir Matthew Myers.

Le tabac est responsable de cinq millions de morts dans le monde chaque année, dont 400.000 Américains. Il provoque 80% des cancers du poumon, le plus meurtrier de tous les cancers, ainsi que de l’emphysème et contribue aux maladies cardio-vasculaires.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le tabac a fait 100 millions de victime au 20e siècle.

 La consommation de cigarettes est de loin le facteur simple le plus important dans l’apparition du cancer du poumon. On pense qu’elle est directement responsable d’au moins 90% des carcinomes primaires, avec un risque directement proporionel à la quantité fumée et à la teneur des cigarettes en goudron. (in Davidson)

 Après l’arrêt du tabagisme, le risque de cancer se maintient à un niveau identique quelques années, puis décroît progressivement sans toutefois revenir au même niveau que chez les non-fumeurs (il ne faut pas oublier que dans le même intervalle, la poursuite du tabagisme aurait augmenté le risque). L’arrêt du tabagisme est donc une mesure individuelle positive. (in Revue du praticien, références universitaires)

 les effets du tabagisme "passif" sont plus difficiles à quantifier, mais il est courament estimée comme étant responsable de 5% de l’ensemble des décès par cancer du poumon. (in Davidson)

Hakim, algerie-dz.com et agences