Le tourisme en Algérie reste défaillant

Noureddine Moussa a noté que le secteur du tourisme en Algérie a connu un déclin au début des années 1980 en raison du désengagement de l’Etat dans le domaine de la construction de grandes infrastructures touristiques. A cela s’ajoute la crise économique qui a pesé sur le pays à partir de 1986 et qui a totalement freiné les investissements non seulement dans le domaine du tourisme mais dans tous les secteurs. » Le ministre a rappelé que la décennie noire a porté un coup très dur au secteur en le freinant complètement, tant sur le plan investissement que sur le plan du flux touristique.

Le secteur du tourisme en Algérie s’est quelque peu redressé vers la fin des années 1990, mais il reste beaucoup à faire si nous voulons nous hisser à hauteur de nos voisins maghrébins. Le ministre a souligné que sans infrastructures adéquates et sans capacités d’accueil conséquentes, le tourisme ne peut se développer quelles que soient les potentialités et les richesses culturelles et naturelles du pays.

Sur ce point, l’Algérie est très défaillante. De l’aveu du ministre, le pays ne dispose actuellement que de 81 000 lits environ, dont 80 % ne répondent pas aux normes internationales. « Nous sommes très loin derrière nos voisins maghrébins qui disposent de 220 000 à 230 000 lits dont la quasi-totalité répond aux normes internationales », a-t-il reconnu. Il a ajouté que l’Algérie doit se rattraper en mettant à niveau ses infrastructures. Plus critique encore, le ministre reconnaît que les agences de voyage ne remplissent pas leur rôle, à l’exception de celles qui interviennent dans le Sahara.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant