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Les Allemands n’ont pas investi en Algérie en 2009

mercredi 14 octobre 2009, par Rédaction

Aucun investissement direct allemand n’a été enregistré en 2009 en Algérie selon Andreas Hergenröther.

Les Allemands n’ont pas investi en Algérie en 2009.

Les mesures régissant les investissements directs étrangers (IDE) en Algérie décidées par le gouvernement ont freiné les ardeurs des entreprises allemandes, a signifié hier Andreas Hergenröther, directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK), en marge d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la visite d’une délégation d’hommes d’affaires allemands. Les investisseurs du pays de la chancelière Angela Merkel estiment que les conditions ne sont pas propices au développement de projets en Algérie en raison de l’absence de la sécurité juridique qui garantirait « un climat de confiance et de partenariat à long terme », a indiqué M. Hergenröther. Plusieurs sociétés allemandes qui envisageaient d’investir en Algérie ont marqué le pas après avoir eu vent de la nouvelle politique algérienne en matière d’investissement. L’exemple le plus édifiant est celui de Weissker GmbH, une société spécialisée dans la production de verre, qui prévoyait de s’implanter en Algérie en réalisant une usine de fabrication de microbilles à Mostaganem avec un effectif de 240 personnes. La maison mère ne voulait pas partager le capital de sa filiale algérienne tout en se passant des avantages fiscaux.

En d’autres termes, le géant allemand voulait détenir 100% du capital de cette unité, comme c’est déjà le cas pour ses autres usines aux USA, en Russie, en Italie, en Suède, en Bulgarie et en Chine. Cet investissement est compromis. Cette tendance semble se généraliser dans la communauté d’affaires allemande. « Les entreprises hésitent à faire des investissements en dehors des hydrocarbures », note le directeur de l’AHK. « Les commentaires, ici en Algérie, laissent penser que ce sont les entreprises allemandes qui sont demandeuses et qui insistent pour investir ici, alors que c’est l’Algérie qui a le plus besoin d’elles pour le transfert de technologie », a-t-il relevé, même s’il reconnaît qu’il y a « un intérêt mutuel à développer le partenariat » dans certains domaines tels que l’environnement et les énergies renouvelables. M. Hergenröther fera savoir que cinq délégations d’hommes d’affaires allemands feront le déplacement en Algérie d’ici la fin de l’année pour prospecter les opportunités d’investissement en Algérie et tisser des relations de partenariat avec des entreprises algériennes.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après El Watan