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Les Français investiront en Algérie

jeudi 4 mai 2006, par Rédaction

La France serait le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie, selon la présidente du MEDEF, Laurence Parisot, qui estime que les investissements français sur le marché algérien vont croître.

Laurence Parisot

La coopération renforcée et autres projets d’investissements qu’on ne cesse d’annoncer seront, peut-être, pour la prochaine rencontre ! La présidente du Medef, Laurence Parisot, et le président du FCE, Omar Ramdane, se sont toutefois déclarés, hier, lors d’une rencontre en fin de journée avec la presse nationale, très confiants quant à l’avenir de la coopération économique entre l’Algérie et la France.

Après deux jours d’entretiens intenses avec des opérateurs nationaux et même des ministres du gouvernement, Mme Parisot a livré son constat : « Il y a, au niveau des deux communautés algérienne et française, sans aucun doute, une vraie volonté de travailler ensemble ». A cette volonté commune s’ajoute la réalité d’un marché qui offre, soutient la présidente, d’énormes opportunités d’investissements et qui recèle un véritable potentiel de développement ».

Les entrepreneurs français en sont conscients et c’est pour cela, selon elle, que « la France est le premier investisseur en Algérie ». Une réponse forcément à tous ceux qui constatent la frilosité des opérateurs français à investir le marché algérien, à un moment où l’Algérie devient une destination convoitée des investisseurs d’autres pays. L’un des confrère a même signalé, à ce propos, les 10 milliards de dollars d’investissements que viennent d’annoncer les 40 patrons des Emirats Arabes Unis.

« Ne nous trompons pas, soutient la présidente du Medef, la France est le premier investisseur hors hydrocarbures et dans des secteurs diversifiés en Algérie, avec une hausse de 75% en 2005, et beaucoup d’entreprises sont déjà là ». D’autres vont probablement suivre. En tous les cas, Laurence Parisot, qui a fait la promesse « de faire passer le message » aux patrons français pour leur « dire de venir », a annoncé que « la coopération entre les deux pays sera plus importante les prochaines années ». Elle annonce, dans ce cadre, « beaucoup de candidats de banques françaises qui sont intéressés par l’ouverture du capital du CPA ».

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après El Watan