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Les ambitions de Cevital en Algérie

jeudi 6 septembre 2007, par Kahina

Les investissements de Cevital en Algérie se veulent l’expression du patriotisme économique du groupe selon son PDG Issad Rebrab.

Issâd Rabrab PDG de Cevital Algérie.

Selon Issad Rebrab, le groupe agroalimentaire Cevital Algérie a versé 54% du chiffre d’affaires, soit 49 milliards de dinars, au budget de l’État, entre 1999 et 2006. “L’État est le premier actionnaire de Cevital, sur le plan de la fiscalité”, a déclaré M. Rebrab, en insistant sur la participation de son entreprise au “bien-être” des citoyens algériens. La société Cevital (SPA) a été créée, pour rappel, en 1998, pour répondre au marché de l’agroalimentaire : huile, margarine, sucre, etc. De 1999 à 2006, la quasi-totalité des bénéfices ont été réinvestis et “seulement 1% a été distribué, pendant toutes ces années, aux actionnaires”. C’est ainsi qu’en 2005, le groupe a investi d’autres secteurs et s’est lancé dans la réalisation de 5 projets industriels, comprenant 6 unités : une nouvelle raffinerie de sucre (1 million de tonnes par an), 2 centrales électriques en cogénération (50 MWA), une unité d’eau minérale, une ligne de verre plat (600 tonnes par jour) et 2 unités de fabrication de bâtiment préfabriqué en béton.

Aujourd’hui, Cevital Algérie qui se dit “fier” d’apporter sa pierre pour l’édification de l’économie nationale, est sur le point de mettre en place, au plan intérieur, un “plan de développement à moyen et long terme”, qui se traduira par un nouveau projet d’investissement “un complexe logistique, industriel et énergétique intégré autour de 5 à 7 pôles d’activité”. Un projet qui coûtera au groupe plus de 20 milliards de dollars et permettra la création “de plus de 100 000 nouveaux emplois directs et un million d’emplois indirects” en Algérie. Et qui exigera la construction, toujours par le même groupe, d’un port à Cap-Djinet (Dellys) de près de 5 000 hectares, dont une première partie, incluant seulement 1 500 hectares, devra être rapidement érigée. “5 000 hectares, ce n’est rien pour un pays. Mais, il faut voir ce que va rapporter ce port pour le pays, c’est-à-dire des emplois, des devises, un développement économique et social”, a expliqué Issad Rebrab à la presse.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté