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Les banques financent l’investissement en Algérie

samedi 24 février 2007, par Rédaction

Les banques algériennes ont accordés plus de 1800 milliards de dinars de crédits en 2006 dont une majorité pour les entreprises qui investissent en Algérie, selon Abderrahmane Benkhalfa, le responsable de l’ABEF.

Près de 2000 milliards de crédits accordés en Algérie par les banques.

Les crédits octroyés à la fois aux entreprises et aux ménages ont dépassé 1800 milliards de dinars en 2006 et les banques d’Algérie ont amassé plus de 2500 milliards de ressources », a déclaré le délégué général de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), Abderrahmane Benkhalfa, lors d’une émission de la Radio nationale Chaîne II. Selon lui, les portefeuilles de ces banques ont augmenté de 15% entre 2005 et 2006, malgré « une bancarisation limitée », a-t-il dit.

Interrogé sur les mesures prises par le système bancaire pour éviter à l’avenir les détournements de fonds et autres malversations qui ont secoué la place ces dernières années, il a fait savoir que des « cellules de vigilance » existaient actuellement tant au niveau de l’association que dans les différentes banques, dans le cadre des nouvelles mesures de contrôle interne. « L’ouverture du marché va nous permettre de développer un esprit d’alerte », a-t-il dit, affirmant que « la catégorie de personnes éprise de gain facile » était « en voie d’extinction en Algérie, sur les plans professionnel et judiciaire ».

Le premier responsable de l’ABEF a ajouté qu’il existait actuellement une « véritable industrie du contrôle » qui s’installe peu à peu et s’étalant du contrôle de la qualité du chèque au contrôle des antécédents. Il a fait savoir que trois à quatre centrales de risque étaient en train d’être montées. Il s’agit de « grandes machines informatisées dans lesquelles sont concentrées toutes les informations concernant la clientèle ». Mais selon lui, une autre génération de fraudeurs « technologiques » peut naître et les autorités bancaires algériennes « sont en train d’investir dans la sécurité des systèmes d’information pour pouvoir s’adapter en permanence aux changements de tactique des fraudeurs ». « Les précautions déjà prises et celles qui sont en cours d’élaboration vont permettre de diminuer l’ampleur du phénomène et d’en anticiper les manifestations », a-t-il assuré.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après El Watan