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Les crédits à la consommation en Algérie

jeudi 15 mars 2007, par Kahina

Le développement des crédits à la consommation en Algérie permettra de soutenir la croissance économique mais le secteur devrait être régulé pour éviter le surendettement des ménages, estime l’ABEF.

Les crédits à la consommation en hausse en Algérie

Au sujet des crédits à la consommation dont la demande commence à prendre de l’ampleur en Algérie, le délégué général de l’Association des banques et des établissements financiers (Abef), M. Abderrahmane Benkhalfa, a tenu à souligner que les banques doivent prévenir le “risque de surendettement” des particuliers et des ménages auquel ces derniers pourraient s’exposer en cas d’un recours excessif à ce type de prêts.

En s’adressant aux représentants des banques algériennes et étrangères présents à la rencontre-débat organisée mardi après-midi par une entreprise de presse économique, consacrée au marché financier, M. Benkhalfa a fait aussi constater que les crédits à la consommation tels que pratiqués actuellement en Algérie ont cette particularité d’être destinés essentiellement à l’achat des produits importés.

Or, “le crédit à la consommation doit être également considéré par les banques comme un des facteurs fondamentaux pour promouvoir l’entreprise algérienne et encourager la consommation des produits locaux”, a-t-il soutenu. Dans son intervention, le délégué général de l’Abef a également abordé les problèmes de fraude et de la sécurité bancaire en Algérie, et ce, allusion faite aux scandales financiers qui ont éclaboussé la place bancaire. “Les leçons sont bien tirées et le système de contrôle mis en place permettra de mieux sécuriser le système bancaire”, a-t-il assuré.

“Les systèmes d’alerte mis en place par les banques en collaboration avec la Banque d’Algérie et les différents contrôles exercés par les instances de supervision bancaire en liaison avec l’appareil de justice rendront de plus en plus difficiles les actes de fraude dans le secteur bancaire”, selon M. Benkhalfa. Abordant les réformes bancaires, le même responsable a indiqué que dans le cadre de la modernisation des moyens de paiement qui est à un stade relativement avancé, les banques ambitionnent d’introduire le commerce électronique en 2009.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté