Les échanges entre l’Algérie et l’Italie ont atteint 10,8 milliards en 2006

Le solde de la balance commerciale est de 7,1 milliards de dollars au profit de l’Algérie. Les entreprises italiennes présentes en Algérie ont été portées à 125 aujourd’hui contre 85 en 2006. (+50%) Les investissements directs italiens sont passés à 50 millions d’euros en 2006. Les investissements italiens, dans le cadre des privatisations, atteignent 120 millions d’euros : prise de participation de 35% de Buzzi Unicem dans le capital des cimenteries de Hadjar Soud et Sour El-Ghozlane, de Dario Perioli de 49% dans le capital de la filiale de la Cnan (Cnan Méditerranée), rachat par Eter Spa du complexe céramique de Guelma. Des entreprises italiennes sont également candidates à 12 projets de privatisation en particulier dans la verrerie et le marbre. On enregistre six nouveaux projets d’investissements italiens d’une valeur de 7 millions d’euros, notamment dans le BTP. Par ailleurs, la 40e Foire internationale d’Alger verra la participation de plus de 100 entreprises italiennes. L’Italie est l’invitée d’honneur de cette manifestation qui durera du 2 au 7 juin.

C’est ce qui ressort de la conférence de presse conjointe donnée hier à Alger par le secrétaire d’État italien au Commerce extérieur italien, M. Mauro Agostini, et le président de l’ICE, M. Vattini. La partie italienne se félicite, par ailleurs, des marchés remportés récemment par des entreprises italiennes, notamment Ansaldo qui réalisera les centrales électriques de Larbaâ et de Batna pour une valeur globale de 338 millions d’euros pour le compte de Sonelgaz et Saipem qui a décroché le contrat d’ingénierie et de pose du pipeline sous-marin entre l’Algérie et l’Espagne appelé Medgaz. À noter que dans le secteur des hydrocarbures, l’accord intergouvernemental devant faciliter la réalisation du gazoduc Galsi entre l’Algérie et l’Italie devra être signé à la fin de l’année. En 2008, le gazoduc Transmed, reliant les deux
pays via la Tunisie, verra ses capacités renforcées de 27 à 30 milliards de mètres cubes, puis à 34 milliards de mètres cubes/an dans une seconde phase.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté