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Les entreprises américaines se tournent vers l’Algérie

jeudi 26 février 2009, par Rédaction

Plusieurs entreprises américaines se disent intéressées par l’Algérie où elles pourraient prochainement lancer des projets.

Des entreprises américaines en Algérie.

Acculées par la crise économique qui touche leur pays, les entreprises américaines veulent saisir les opportunités qu’offre le marché algérien pour se relancer. Le président exécutif du conseil d’affaires algéro-américain, M. Don de Line, l’a clairement affirmé hier lors d’une conférence de presse à la résidence El Mithaq, à la clôture de la visite effectuée cette semaine en Algérie par une délégation d’hommes d’affaires de son pays. M. De Line a reconnu que « les choses ralentissent aux Etats-Unis et l’Algérie est un très bon endroit pour le redéploiement des chefs d’entreprise américains ». La visite de la trentaine d’opérateurs américains qui vient de séjourner dans la capitale vise justement à prospecter le marché algérien. L’exemple de cette nouvelle stratégie de redéploiement est donné par le constructeur automobile Chrysler, en proie à de graves difficultés dans son pays, mais qui a annoncé hier avoir trouvé dans le marché algérien un débouché pour ses véhicules. Le vice-président de Chrysler International, M. Steve Corle, a en effet rappelé qu’un accord de partenariat a été conclu entre sa compagnie et le partenaire algérien GMS qui sera désormais le concessionnaire de la marque américaine en Algérie.

L’objectif fixé dans un premier temps est de vendre "2 000 véhicules par an, dès le mois de mai ou juin prochain, et à partir de 2011 ou 2012, commercialiser des véhicules électriques avec une grande autonomie", a précisé M. Corle. Réaliser un investissement pour monter des véhicules Chrysler en Algérie n’est pas à l’ordre du jour, car "c’est notre premier accès sur le marché et nous devons être prudents", a dit le responsable. Il a néanmoins fait savoir "que si le marché accepte nos produits, alors nous penserons à l’investissement et examinerons la possibilité de faire des montages". De son côté, le président du conseil d’affaires, M. Smail Chikhoune, a indiqué que le constructeur américain pourrait éventuellement étudier la possibilité "de faire le montage de certaines pièces de moteur comme il le fait en Egypte par exemple". Selon lui, "les Américains ne sont pas là uniquement pour vendre mais veulent accompagner le développement de l’Algérie". A l’exception de l’automobile, M. De Line a assuré que "quand les Américains viennent, c’est pour dépenser de l’argent et faire un investissement à longue terme, et non pas pour réaliser de petites affaires et repartir". Il a souligné que pour cette deuxième visite en Algérie, "nous nous sommes concentrés sur le secteur agricole. Nous négocions pour établir une entreprise pour la production de lait. Par ailleurs, un contrat dans le domaine des ressources en eau sera signé le 1er mars à Seattle entre l’entreprise algérien Hydro3 et une compagnie américaine".

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant