Les indices économiques de l’Algérie remis en cause

Dans une analyse intitulée « Chiffres, Contradictions et Visions », l’expert financier a expliqué qu’en avril 2006, un ministre algérien a, dans une déclaration à la presse, indiqué que le taux de chômage en Algérie a diminué de 30% à 15%, les taux de croissance ont passé de 1,5% à 5,3% et les taux d’inflation ont baissé à 1,5% en 2005.

L’analyste financier a considéré que des réserves et des doutes entourent ces estimations quoiqu’elles soient basées sur des considérations économiques objectives.
L’analyste économique a indiqué qu’il a été prouvé qu’à chaque fois un pays enregistre une augmentation dans le taux de développement, cela génère un impact automatique sur le taux d’inflation dans le même pays.

L’expert explique que le taux d’inflation de 1,5% annoncé par la Banque d’Algérie est loin d’être réel, mais q’il est, cependant, très bas. « Les premières victimes d’un taux d’inflation artificiellement déterminé et très bas sont bien entendu les salariés algériens, car pour calculer les taux des salaires il faut toujours prendre en considération les taux d’inflation et le taux de chômage ainsi que la productivité du travail, en plus des mesures relatives à la politique économique », explique-t-il.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après El Khabar