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Les opportunités d’affaires en Algérie

vendredi 12 mai 2006, par Rédaction

Un symposium sur « les opportunités d’affaires en Algérie » a été organisé en Belgique par l’Union des entreprises et la Chambre de commerce de la région Bruxelles capitale, en préparation de la visite d’une mission économique belge à Alger du 15 au 22 septembre prochain.

Bruxelles, Belgique.

M. Halim Benattalah, ambassadeur d’Algérie en Belgique et au Luxembourg, a présenté, à l’occasion, une prospective des “évolutions des réformes et des opportunités d’investissement croissantes”. A l’adresse d’une soixantaine d’opérateurs du royaume, présents au colloque, H. Benattalah a mis en exergue”, outre les possibilités d’affaires, “l’amélioration de la visibilité et de la lisibilité de la situation générale du pays”. Notamment, évoquera- t-il, “la stabilité politique” et la “prévisibilité” que les engagements internationaux (accord d’association avec l’UE, négociations d’adhésion à l’OMC) solidifient.

Le chef de la diplomatie algérienne en poste à Bruxelles admet, néanmoins, que “les lourdeurs bureaucratiques” persistent et sont, quelque peu, “décourageantes”. Pour ensuite relever les “refus inexplicables d’attribution de visas” aux opérateurs algériens qui sont au diapason opposés avec les “facilités” accordées par l’Algérie. Le représentant de la Fortis Bank (première banque belge et 9e européenne) a estimé, pour sa part, que “les fondamentaux de l’économie algérienne sont relativement forts” tout en relevant, lui aussi, la persistance de “lourdeurs bureaucratiques et bancaires excessives”.

Pour rappel, la Fortis évalue le taux de croissance en 2006 et en 2007 à “6%” et expertise que l’Algérie est confrontée à deux “challenges”. Le premier a trait à “la poursuite des réformes engagées”, particulièrement “les privatisations des secteurs industriel et financier”, et le second est relatif à “l’affectation des surplus budgétaires au soutien des projets sociaux”. Le représentant de la principale banque belge estime surréaliste d’attendre de deux à cinq semaines pour encaisser un chèque, six mois pour finaliser un crédit d’investissement et la quasi impossibilité d’utiliser pour paiement les cartes bancaires. José Vandervoode, l’un des plus anciens investisseurs belges en Algérie, depuis 1968, délivre aux séminaristes le message suivant : pour réussir en Algérie, “il faut travailler avec le cœur”, “viser le long terme” et “privilégier le partenariat”.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie