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Les potentialités de l’Algérie mises en exergue

lundi 27 février 2006, par Rédaction

Le premier guide d’investissement sur l’Algérie en langue anglaise intitulé "Emerging Algeria 2006", a été présenté samedi 25 février à l’hôtel Sheraton, par le cabinet Oxford Business Group, en association avec la Chambre algérienne du commerce et d’industrie.

Le rapport "Emerging Algeria 2006" recommande à l’Algérie d’investir dans la formation et la recherche scientifique.

Produit de huit mois de collecte d’informations, d’entretiens, Emerging Algeria 2006, est considéré comme un outil de référence en matière d’informations économiques et financières sur l’Algérie. Il l’est ainsi, à l’identique des autres pays couverts par le cabinet Oxford Business Group. Distribué à quarante cinq mille exemplaires, le document dont il s’agit est diffusé en Europe, au Maghreb, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord. L’objectif de cette revue, est, selon ses concepteurs, de montrer la diversité du potentiel économique et financier de l’Algérie sans se limiter aux études traditionnelles centrées sur les hydrocarbures, un secteur dont Energing Algeria 2006 ne sous-estime pas l’importance(40% de la valeur ajoutée nationale).

Le document, élaboré par une équipe de six analystes, est structuré en cinq chapitres. Il présente les tenants de la réforme bancaire, dresse un état des lieux du secteur, récapitule les principales évolutions attendues en 2006, ainsi que les conséquences importantes que ces changements peuvent avoir sur l’ensemble de l’économie nationale. La publication fait aussi une analyse sur la réglementation, celle sur les hydrocarbures comprise. Elle comprend enfin des opinions de décideurs et des investisseurs d’ici et d’ailleurs, en plus d’un compte rendu de la situation politique en l’Algérie. On y trouve ainsi, et dans le détail, une flopée de données sur l’Algérie, sur ses institutions, sur sa démographie, sur ses agrégats économiques...

Extraits : il y est ainsi écrit que l’Algérie, trente-deux millions d’âmes, a vu le processus de libéralisation de son économie gelé ou presque pendant la décennie noire, qu’elle occupe le 63ème place dans l’index du développement humain des Nations unies. Et, qu’elle dispose d’un PIB établi à 384 milliards de dollars(un revenu de 2 596 dollars par tête). Il y est également mentionné les avantages comparatifs dont le pays doit tirer profit ainsi que les potentiels sur lesquels il est assis, avec des ressources humaines bien formées. Le document d’Oxford Business Group note aussi que l’Algérie, liée par un Accord d‘association avec l’Union européenne, mis en oeuvre le 1er septembre 2005, a accès à un marché important. Et qu’elle doit savoir transformer ce qu’elle tire du pétrole en une politique de croissance durable.

La publication en question conseille six actions à l’Algérie pour rentabiliser ce dont elle dispose : mettre à niveau l’ensemble de son économie, avec plus d’efforts en matière d’application de la réglementation, permettre aux structures encadrant l’économie nationale de suivre le mouvement de libéralisation, continuer à libéraliser le régime commercial, mettre un terme à l’informel, mieux réguler le transport, continuer à améliorer la formation.

Synthèse de Rayane
D’après la Tribune