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Les privatisations en Algérie sont-elles transparentes ?

jeudi 7 décembre 2006, par Rédaction

L’Algérie doit s’assurer de la transparence du processus de privatisations des entreprises publiques, estime Lars Thunell, le vice-président exécutif de la Société financière internationale (SFI).

Lars Thunell en visite en Algérie

Toutefois le vice-président de la SFI, une filiale de la Banque mondiale chargée des opérations avec le secteur privé, affirmera que de « grandes privatisations vont bientôt intervenir dans le pays ». « Il y a de grandes banques qui ont manifesté leur intérêt pour le processus de privatisation en Algérie », a-t-il souligné en ajoutant que ces entreprises ont également besoin de mise à niveau pour avoir des partenaires stratégiques. Le rôle de la SFI dans le processus de privatisation est seulement un rôle d’accompagnement, a tenu à préciser cependant l’orateur.

« Notre rôle à ce sujet est de faciliter le transfert d’un système à un autre », expliquera-t-il en rappelant ce qui a été fait en la matière par les experts de la SFI notamment en Chine et en Roumanie. Il faut savoir par ailleurs que la Société financière internationale (SFI) est la plus grande source multilatérale de financements pour les entreprises privées dans les pays en voie de développement, y compris l’Algérie. Elle finance des investissements du secteur privé, mobilise des ressources sur les marchés internationaux de capitaux, assiste ses clients à améliorer leur viabilité sociale et environnementale et fournit également des prestations d’assistance technique et de conseil aux gouvernements et entreprises.

Créée en 1956, la SFI a engagé jusqu’en 2006 des financements en compte propre de l’ordre de 56 milliards de dollars tout comme elle a syndiqué des prêts pour un montant de 25 milliards de dollars pour le compte de 3.531 entreprises réparties à travers 140 pays en voie de développement. La Société financière internationale dispose aujourd’hui d’un portefeuille de 22 milliards de dollars. Enfin, la SFI a déjà investi 10 millions de dollars dans une société algérienne, « RED MED », pour l’épauler à faire face à la demande croissante des sociétés pétrolières et gazières étrangères qui souhaitent obtenir des services logistiques de base de vie.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran