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Les prix de l’huile et de la farine en Algérie restent élevés

dimanche 27 janvier 2008, par Rédaction

La hausse des prix de l’huile et de la farine en Algérie pénalisent le pouvoir d’achat des ménages algériens.

Les prix de l’huile et de la farine toujours très élevés en Algérie.

Les prix restent élevés malgré les nouvelles mesures et dispositions complémentaires prises en Algérie pour subventionner les prix d’un certain nombre de produits essentiels telles l’huile, la farine et la semoule qui ont coûté au Trésor « 2,2 milliards de dollars, et vont coûter 2,6 milliards avec l’introduction des nouvelles mesures », selon les déclarations du ministre. Une virée chez les marchands de gros d’Alger nous a permis de faire un constat alarmant de la situation qui perdure et des prix toujours élevés de ces produits de première nécessité. « Les grossistes se rabattent sur les huiles commercialisées par Cevital parce que ce sont les plus prisées par le consommateur », nous dira un revendeur. Le litre d’huile a observé une augmentation allant de 15 à 20 dinars.

Depuis le mois de décembre dernier, il était question d’une augmentation de 5 dinars sur le bidon d’huile, mais les prix ont grimpé au fur et à mesure pour atteindre les prix actuels. La marge bénéficiaire du grossiste s’est nettement réduite. « Nous ne gagnons qu’un dinar sur le litre d’huile », dira un grossiste. A cet effet, « la consommation des détaillants a baissé de 3 fois ». « Nous ne connaissons pas les prix officiels de ces produits. Ils ne sont pas fixés », ajoutera-t-il. Quant à la semoule qui a enregistré une nette baisse des prix en Algérie, elle demeure introuvable. « Sur le marché informel, nous ne pouvons acheter que des quantités très limitées », témoignera un autre grossiste. Nous avons constaté dans la plupart des dépôts des grossistes que la farine est pratiquement inexistante. Ceci bien que le prix de cette denrée ait grimpé à 15 dinars le kg, contrairement aux déclarations de certains responsables. Seuls les boulangers sont servis par les entreprises productrices : « Ces derniers, contrairement aux grossistes, sont les seuls à pouvoir se ravitailler en grandes quantités ». Idem pour la semoule dont les prix ont été dernièrement régulés par l’Etat.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune