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Les réformes en Algérie mal connues en Allemagne

dimanche 15 juillet 2007, par Samir

La nécessité de promouvoir les réformes en Algérie s’impose pour convaincre les investisseurs occidentaux dont les allemands d’investir le marché algérien.

L’Algérie veut attirer les investisseurs allemands

Le gouvernement allemand accorde une grande importance au marché algérien. C’est le message de la majorité des responsables politiques adressé non seulement aux Algériens mais aussi aux entreprises allemandes ayant participé à la 10e édition du forum germano-arabe qui s’est tenu du 11 au 13 juillet passés, et qui a drainé plus de 800 opérateurs et autres décideurs économiques allemands et arabes. Un record, qui fait de cette édition qui s’est focalisée sur les opportunités d’investissement en Algérie “une réussite”. La délégation algérienne, durant deux jours, à travers des communications, a présenté aux opérateurs allemands, mais aussi arabes, les opportunités d’investissement dans les secteurs de “l’énergie et industrie pétrochimique”, “énergie renouvelable”, “ports et aéroports et environnement et eau”, “Technologies de l’information et de la communication”, “formation professionnelle, privatisation, investissement et transfert de technologie” et enfin “Services financiers.”

Les différents intervenants ont met en exergue l’évolution des réformes économique entreprises en Algérie en soulignant notamment l’amélioration du climat des affaires et rendant l’investissement étranger en Algérie moins contraignant et plus rentable. “De 2000 à 2006, plus de 12 milliards de dollars d’investissement direct étranger ont été enregistrés en Algérie, couvrant environ une cinquantaine de projets”, relève Djamel Zeriguine, chef de division investissement étranger au niveau de l’agence nationale de développement de l’investissement. 66% des investissements sont l’œuvre des pays arabes, pour un montant de 8 milliards de dollars suivis de l’Europe avec 3 milliards de dollars. Pour “l’année 2007, plus de 20 projets sont recensés, actuellement en négociation, notamment dans le domaine du tourisme, du dessalement d’eau de mer, des fertilisants, production d’aluminium... d’un montant global dépassant les 15 milliards de dollars”, annonce M. Zeriguine, preuve que l’Algérie attire de plus en plus d’investissements étrangers, notamment arabe.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté