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Les surcoûts des grands projets en Algérie explosent

mercredi 26 mai 2010, par Rédaction

Près de 130 milliards de dollars seront mobilisés par le gouvernement pour financer les surcoûts des grands projets lancés en Algérie entre 2004 et 2009.

Les surcoûts des grands projets en Algérie explosent.

Le ministre des Finances Karim Djoudi a indiqué hier à Alger que le décret de 1998 relatif aux dépenses publiques d’équipement a été modifié en introduisant de « nouvelles contraintes » afin d’éviter les surcoûts des projets lancés en Algérie, soulignant qu’un montant de 9 600 milliards de dinars (plus de 129 milliards de dollars, ndlr) a été mobilisé dans le cadre du nouveau plan 2010-2014 pour l’achèvement des projets inscrits en Algérie dans le cadre du plan quinquennal précédent. S’exprimant devant la presse en marge d’une séance plénière au Conseil de la Nation, le ministre des Finances a précisé que le nouveau plan quinquennal, adopté l’avant-veille par le Conseil des ministres, est « un programme à deux volets ». « Il y a d’abord les projets qui doivent être achevés et pour lesquels un montant de 9 600 milliards de dollars est alloué et il y a ensuite un nouveau programme d’équipement », a-t-il dit, précisant que « le tout fait près de 21 200 milliards dinars (286 milliards de dollars) ».

Les coûts de plusieurs projets d’investissements publics inscrits dans le cadre du précédent programme quinquennal en Algérie ont été revus à la hausse en raison, notamment, du manque de maturation de leurs études.
Pour éviter ces surcoûts, Karim Djoudi a révélé que le gouvernement œuvrera à améliorer la maturation des études de projets d’investissements publics. « Pour la réévaluation des projets, nous avons modifié un décret de 1998 sur les dépenses d’équipements qui fixe un certain nombre de contraintes nouvelles », a-t-il dit. Il s’agit, a-t-il poursuivi, de « la séparation entre les inscriptions en étude et les inscriptions en réalisation ; l’obligation pour les grands projets à ce que leurs études de maturation soient préalablement validées par la Caisse nationale d’équipement et de développement (CNED) qui dispose aussi d’une mission complémentaire qui est l’évaluation des projets sur place ».
Dans ce sens, Djoudi a souligné que son département veillera à améliorer les études de maturation des projets et à assurer un meilleur suivi des projets d’investissements publics.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant