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Les taxes en Algérie jugées élevées

samedi 21 avril 2007, par Bilal

Les taxes en vigueur en Algérie seraient élevées et freineraient l’investissement et la création d’emplois selon une étude du Forum économique mondial.

L’Algérie doit-elle réduire ses taxes

Analysant, la situation générale des institutions algériennes, le rapport de Davos vient de classer l’Algérie à la 65e place au niveau mondial. Ce dernier volet concerne, notamment, le paysage juridique et le tissu réglementaire du pays d’une manière globale. Au chapitre des contraintes auxquelles sont confrontés les investisseurs et les opérateurs économiques, d’une manière générale, le rapport déplore, en premier lieu, les difficultés d’accès aux financements, englobant l’inaccessibilité au crédit, la bureaucratie qui n’est pas encore éradiquée du paysage économique algérien et la corruption qui, elle aussi, ne cesse de hanter les esprits des investisseurs.

Enfin, au chapitre de ces contraintes, le classement de Davos met en exergue les impôts et toutes les difficultés qui lui y sont inhérentes. Pour ce dernier point, le document en question souligne que les problèmes liés à l’impôt interviennent à deux niveaux : premièrement, il y a les taxes, sous toutes les formes, qui demeurent toujours élevées en Algérie, et à ce propos, l’économie nationale occupe la 4e place mondiale. Deuxièmement, pour ce qui est de la fiscalité, c’est la problématique des procédures qui pose problème. C’est-à-dire toutes les législations régissant les relations entre l’administration fiscale et les investisseurs d’une manière générale qui manquent grandement de flexibilité.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après Le Maghreb