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Les technologies satellitaires pour cadastrer l’Algérie

mercredi 7 mai 2008, par Rédaction

L’Algérie fera appel aux technologies satellitaires pour faciliter les opérations de cadastre et de délimitation des assiettes foncières.

Le satellite et le cadastre en Algérie.

Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a annoncé, lundi à Alger, le recours prochainement aux nouvelles technologies notamment les photos satellites pour faciliter les opérations de cadastre et de délimitation des assiettes foncières en Algérie. A une question d’un député de l’Assemblée populaire nationale sur l’absence d’un plan de cadastre susceptible de contribuer à la définition de la propriété des terres, le ministre a souligné que « cette lacune sera comblée durant la prochaine étape par le recours aux technologies satellitaires pour faciliter l’opération ». Répondant aux questions de certains députés reprochant à la loi foncière la violation de certains articles de la Constitution, notamment celui relatif à la souveraineté de l’Etat, ce qui participe, selon eux, de « la consécration de concession par l’Etat du bien public » en accordant des concessions et des crédits hypothécaires à l’investisseur étranger, M. Djoudi a estimé qu’il ne s’agissait nullement d’une quelconque violation de la Constitution du pays, d’autant plus que la loi dans sa mouture modifiée a été soumise conformément à l’article 119 de la Constitution au Conseil de l’Etat qui n’a relevé aucune violation.

Il a rappelé que la protection du bien public et privé est stipulée par l’article 4 du nouveau projet de loi qui est « plus drastique en matière de protection de ces biens que ce qui était énoncé par l’ancien texte ». Evoquant la gestion du bien public par concession, le ministre a indiqué que le texte « prévoit l’octroi par l’Etat de garanties suffisantes aux investisseurs » en Algérie. Concernant le renforcement du contrôle tel qu’exigé par les députés pour éviter l’accaparement des biens publics, M. Djoudi s’est engagé à imposer un contrôle rigoureux aux investisseurs et aux propriétaires des terres publiques et privées dépourvues de titres de propriété à la faveur du nouveau projet de loi. Le ministre des Finances a souligné dans ce contexte que le dispositif de contrôle constitué d’entreprises nationales et autres organes de contrôle a été renforcé par de nouveaux inspecteurs dont la mission principale consistera à vérifier rigoureusement la propriété des terres à travers les différentes régions d’Algérie.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Financier