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Les traitements hormonaux de la ménopause mieux compris

vendredi 23 février 2007, par Samir

Le risque de thrombose veineuse serait lié au type de progestatif utilisé dans les traitements hormonaux de la ménopause, selon des chercheurs de l’INSERM qui confirment l’innocuité des oestrogènes transdermiques.

Des chercheurs français mettent en évidence le rôle du progestatif dans le traitement de la ménopause

Malgré son bénéfice sur les troubles de la ménopause, plusieurs études avaient montré que le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THM), associant oestrogènes et progestafis, exposait à un risque accru de cancers du sein et de maladies veineuses thromboemboliques.

Une étude menée par des chercheurs de l’Inserm sur près de 1.000 femmes ménopausées dans huit centres hospitaliers et dans la population générale française, a montré en 2003 que les oestrogènes transdermiques, contrairement aux oestrogènes oraux, n’augementent pas le risque de thrombose.

Aujourd’hui, l’analyse finale qui porte sur 271 cas et 610 témoins confirme l’innocuité des oestrogènes transdermiques et montre pour la première fois l’importance du progestatif dans la détermination du risque thrombotique. Ainsi, la progestérone naturelle micronisée, ses dérivés et les progestatifs de type pregnane, n’ont pas d’influence sur le risque de thrombose, alors que les dérivés norpregnanes multiplient par trois ce risque.

En cluclusion, les oestrogènes administrés par voie transdermique, seuls ou associés à la progestérone miconisée ou à des dérivés pregnanes constitueraient les traitements les plus sûrs vis-à-vis du risque thrombotique. Ce nouveau résultat vient renforcer l’idée que les THM ne sont pas tous égaux face au risque cardiovasculaire.

Synthèse de Samir
D’après Xinhua