Mortalité importante en Algérie suite aux hépatites virales

Entre 2002 et 2004, la wilaya de

Tlemcen a enregistré 26 cas recensés au niveau du CHU. Selon des médecins, le problème réside dans le RCH, qui demeure une maladie chronique et qui doit faire partie de la liste des maladies graves et coûteuses étant donné que mensuellement, le malade dépense 4 000 dinars en frais de médicaments.Cette journée à laquelle ont assisté des professeurs étrangers et nationaux a été marquée par des thèmes scientifiques, notamment « diagnostic des hépatites virales », « traitement des hépatites virales », « cirrhose ».En effet, les intervenants ont expliqué que les dernières décennies ont vu l’apparition de nouvelles maladies qui se sont développées de façon endémique, causant des millions de décès sur tous les continents et l’invalidité des malades atteints.

La plus tristement célèbre est certainement le sida, néanmoins l’apparition des hépatites A, B, C, etc. est tout aussi inquiétante.Les conférenciers ont longuement expliqué qu’une hépatite C devient chronique lorsque le virus reste dans l’organisme pendant plus de six mois.

Il y demeurera alors indéfiniment, si l’on n’effectue pas de traitement. « On parle d’hépatite chronique persistante » quand les symptômes restent modérés et les conséquences sur le foie peu importantes. « Le risque est surtout celui de la transmission du virus à d’autres personnes », affirme-t-on pour déclarer en outre qu’« on parle d’hépatite chronique active lorsque le virus continue à détruire le foie par son activité. Le risque est alors l’évolution vers la cirrhose du foie, après vingt à trente ans en moyenne ».

Par ailleurs, les professionnels de la santé signalent au sujet de la cirrhose que cette dernière est liée à la disparition d’un nombre important de cellules du foie, qui sont remplacées par des cellules moins efficaces et par du tissu fibreux. Lorsque la cirrhose évolue, le foie ne peut plus jouer correctement son rôle.

En ce qui concerne le traitement, les conférenciers soulignent que, malgré les efforts sur le terrain, les progrès majeurs dans la connaissance des hépatites, de leur prévention et de leur traitement ont été réalisés durant la dernière décade. Les recherches ont mené au développement de deux vaccins efficaces, à l’identification du virus C, à la découverte de tests sanguins permettant de réduire considérablement le risque transfusionnel et de suivre les effets du traitement.

Les recherches restent activement menées pour développer de nouvelles médications antivirales, de nouvelles « stratégies » de traitement et de prophylaxie. Beaucoup de recherches restent nécessaires pour aider des centaines de millions d’hommes et de femmes qui, dans le monde, sont infectés par les virus de l’hépatite et pour réussir le développement de nouveaux vaccins. Elles demandent d’immenses moyens financiers.

Par Mohamed Medjahdi, latribune-online.com