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Nicolas Sarkozy fait le modeste

jeudi 15 février 2007, par Samir

Le candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy a choisi de jouer le modeste face aux déboires de sa rivale socialiste Ségolène Royal.

Nicolas Sarkozy

"Alors qu’il semble qu’un certain nombre d’études montrent que notre campane va plutôt bien, moi je suis venu vous dire que je suis un challenger, que je ne serai jamais un favori, parce que ma vie et l’histoire de ma vie, c’est de partir de tout en bas pour aller tout en haut", a déclaré le candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy devant environ 4.000 personnes, à Saint-Denis-de-la-Réunion.

Le ministre de l’Intérieur faisait notamment allusion aux sondages, qui le donnent systématiquement vainqueur du scrutin depuis un mois. "Il me reste une marche", a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy a repris un proverbe africain cité quelques heures plus tôt par le président du Conseil régional de La Réunion, Paul Vergès, fondateur du Parti communiste réunionnais, avec qui il a passé une partie de la journée : "Si tu ne sais pas où tu vas, souviens-toi d’où tu viens."

"Je n’ai pas oublié d’où je viens et je veux vous le dire : je suis très humble devant le jugement des Français", a poursuivi le ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy. "Si je suis ici aujourd’hui, c’est parce que j’ai une longue route derrière moi (...) Il y a eu des succès et des échecs, des moments heureux et des épreuves et de tout cela j’ai fait une expérience, et c’est pour cela, aujourd’hui, que je me sens prêt à parler à 64 millions de Français."

Nicolas Sarkozy a demandé aux électeur de "bien réfléchir" avant de choisir celui ou celle qui sera leur président(e) de la République au soir du 6 mai. "Demain, il sera trop tard pour dire ’on s’est trompé’. C’est maintenant qu’il faut réfléchir. Et c’est presque maintenant qu’il faut décider", a-t-il déclaré. "Je ne parle pas à ceux qui sont convaincus parce que, pour moi, aucun d’entre vous n’est définitivement acquis", a-t-il ajouté. "Mais, à l’inverse, aucun d’entre vous n’est perdu à mes yeux parce que chacun étant français, j’ai le devoir de prendre son espérance ou sa souffrance en compte."

Synthèse de Samir
D’après Reuters