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Pas d’augmentation des salaires en Algérie

jeudi 26 janvier 2006, par Samir

Interrogé sur les salaires en Algérie, Ahmed Ouyahia a affirmé qu’il n’y aura aucune forme d’augmentation qui ne soit pas le résultat d’une croissance économique.

Le chef du gouvernement exclut tout relèvement public des salaires en Algérie.

L’Algérie doit impérativement s’aligner, selon lui, sur les standards internationaux qui font des indicateurs économiques les référents en matière de politique salariale. Il rappellera que la loi de finances 2006 a fixé suffisamment d’objectifs qui doivent tendre à améliorer les conditions de la population et que sa préoccupation est centrée plutôt sur le 1,4 million de chômeurs que compte le pays. « Ce n’est pas dans l’anarchie qu’on règle les problèmes », a encore indiqué le chef du gouvernement en allusion aux arrêts de travail qui secouent des secteurs d’activité, tout en reconnaissant le caractère légitime de l’attente de la population en matière d’amélioration du pouvoir d’achat.

Relancé sur la controverse de l’article 7 de la loi sur la corruption, Ahmed Ouyahia a affirmé que le texte adopté est à même de lutter efficacement contre le fléau. « La loi sur la prévention et la lutte contre la corruption, adoptée par le Parlement lors de la session de l’automne, comprend toutes les clauses nécessaires à même de lutter efficacement contre la corruption » en Algérie, a-t-il soutenu. Selon lui, le rejet de l’article 7 de cette loi par les députés de l’Assemblée populaire nationale n’a diminué en rien de l’efficacité de ce texte, assurant que les dispositions de cette loi « seront appliquées à tous ». Il a également expliqué que les procédures pénales contenues dans l’article 7 « sont incluses dans la Constitution ».

Le chef du gouvernement a ajouté que l’article 6 du texte « oblige les parlementaires et les responsables du pouvoir exécutif, entre autres les ministres, les walis et les ambassadeurs, de présenter leurs déclarations du patrimoine devant la Cour suprême dans un délai de deux mois après la publication de la loi ». « Les dispositions pénales prévues par cette loi, figurant dans l’article 36, sont claires à ce sujet et concernent tout le monde », a-t-il encore noté.

Synthèse de Samir
D’après le Quotidien d’Oran