Pas de suppression de TVA en Algérie

« Notre objectif est de soutenir la production nationale, en amenant les producteurs à produire plus et leur payer leurs produits au prix coûtant, mais pas question de supprimer la TVA en Algérie », a déclaré, hier, le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, à la presse, en marge de l’ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation. Il s’agit, selon le chef de l’Exécutif, « de revoir l’ensemble de la composition des prix, pour voir quelle est la part la plus déterminante dans la structure des prix ». A travers cette précision, M. Belkhadem écarte toute possibilité de supprimer la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) comme demandé par les opérateurs économiques. Car, faut-il le rappeler, des opérateurs économiques, notamment certains producteurs d’huile de table, avaient appelé récemment le gouvernement à supprimer la TVA sur leurs intrants importés.

Il s’agit donc, de l’avis du chef du gouvernement, d’œuvrer pour l’encouragement des agriculteurs, des éleveurs et des industriels à produire plus à travers des mesures incitatives et de soutien et non par la suppression de la TVA en Algérie. M. Belkhadem a rappelé, dans le sillage, le choix de la subvention adopté par l’Etat face à la flambée des cours des matières premières à l’échelle internationale. Une procédure qui touche le lait, le pain et la semoule, et qui est en voie d’être élargie à d’autres produits. C’est le cas des huiles végétales et animales dont les prix ont connu ces derniers temps une hausse vertigineuse. Idem pour les légumes secs.
« Mais aucune décision n’a été prise », a précisé M. Belkhadem. Une manière de signifier que les consommateurs continueront à payer cher ces produits en attendant les mesures. Des mesures également espérées du côté des producteurs.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune