Pour une meilleur gestion des richesses de l’Algérie

En Algérie, le discours économique officiel est plutôt en phase avec nombre d’exigences de la mondialisation et du marché, prônant périodiquement des changements de fond dans la gestion et l’organisation de l’entreprise, ainsi que la nécessité de faire évoluer les modes de gouvernance. Toutefois, en pratique, dans bien des secteurs d’activité, et en dépit des moyens financiers nationaux et étrangers (Union européenne) qu’elle a mobilisés, la mise à niveau n’a toujours pas porté ses fruits, se heurtant encore à des résistances dont les causes restent à traiter.

Quant à la privatisation des banques publiques, elle paraît définitivement abandonnée après l’échec du projet d’ouverture du capital du Crédit populaire d’Algérie, ce qui devrait conduire à reconsidérer le système financier dans sa globalité. Enfin, le niveau des exportations hors hydrocarbures demeure insignifiant dans la balance commerciale malgré les dispositifs de soutien mis en place par l’Etat. Ces exemples illustrent assez bien les limites de l’action de l’Etat visant à faire bouger les lignes dans les secteurs névralgiques de l’économie, mais aussi, d’une certaine manière, les insuffisances dans l’anticipation des blocages.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant