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Privatisation en Algérie de 13 entreprises

lundi 3 septembre 2007, par Bilal

Le processus de privatisation en Algérie se poursuit avec l’annonce des noms des 13 entreprises publiques qui seront privatisées par le gouvernement.

Treize entreprises publiques vont être privatisées en Algérie.

Le communiqué du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, repris par l’APS, apporte d’autres éléments d’information sur cette offre de vente qui, rappelons-le, est menée avec l’accompagnement d’un consortium piloté par la banque d’affaires espagnole Santander Investment SA, et cela dans le cadre du programme d’appui à la restructuration industrielle et de la privatisation en Algérie mené par la Commission européenne. Cet appel d’offres est proposé pour la privatisation de la majorité ou de la totalité du capital de ces entreprises publiques économiques. Il s’agit respectivement des sociétés Enpec batteries pour l’industrie automobile, (chiffre d’affaires), du complexe détergents Enad de Sour El Ghozlane (), d’Eniem (réfrigérateurs, cuisinières), d’Electro-Industries (transformateurs, moteurs électriques), de Sonaric (cuisinières, radiateurs à gaz), d’Evsm (travaux routiers ), Sonatro (travaux routiers), d’Enasel (sels alimentaires et industriel), d’Alphyt (produits phytosanitaires), d’Aldar (insecticides, désodorisants.), d’Alfel (fonderie en matériel de voirie), d’Alfet (fonderie de fonte et d’acier), d’Alfon (fonderie).

Cette même source rappelle que les derniers chiffres portés à la connaissance du public annonçaient 430 entreprises publiques privatisées et 300 autres éligibles à la privatisation en Algérie dans l’immédiat. Sur ce total, on compte quelque 140 grandes entreprises, alors que les entreprises de taille moyenne représentent environ 85 % du total. Autres précisions données par le MIPI, à la mi-mai 2006, les privatisations ont rapporté quelque 55 milliards DA, alors que les apports en capital dans le cadre de partenariats et de joint-ventures ont été estimés à 3 milliards de dollars. Dans ce même contexte de rapport, le montant des dettes rachetées par les repreneurs était de 32 milliards DA tandis que 7 000 nouveaux emplois ont été créés dans les entreprises déjà privatisées. Reste à savoir si l’ensemble ou une partie de ces 13 entreprises privatisables trouveront preneurs.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune