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Quel choix économique pour l’Algérie ?

mercredi 18 octobre 2006, par Rédaction

La problématique de la dépendance de l’Algérie vis-à-vis de la rente pétrolière a été abordé lors d’une conférence-débat organisé par le FLN à l’hôtel Mouflon d’Or de Ben Aknoun.

Quel choix économique pour l’Algérie ?

A l’ordre du jour de cette rencontre, la problématique de la dépendance économique de l’Algérie vis-à-vis de la rente pétrolière. Le sujet a été segmenté en trois parties animées par trois professeurs en économie. Ainsi, selon M. Abdelwahab Rezig, le premier conférencier à intervenir sur la question, « il est urgent que l’Algérie mette fin à cette dépendance économique à travers la mise en place d’un système économique basé sur la concurrence dans les domaines de l’agriculture, des services et de l’industrie ».

En d’autres termes, pour cet expert en économie, « l’urgence d’aujourd’hui est de préparer notre pays et notre économie à l’après-pétrole ». « Le choix économique passera incontestablement par l’encouragement et la création des PME et PMI et la finalisation du processus de réformes, dont la refonte du système financier en constitue la priorité des priorités ». Pour M. Rezig, « l’amélioration de l’environnement économique motivera davantage l’investissement étranger direct » et d’ajouter que « l’Algérie doit mener à bien ses réformes structurelles et la modernisation de son système bancaire pour pérenniser sa croissance économique et limiter sa dépendance vis-à-vis des fluctuations des marchés pétroliers ».

Pour le second intervenant, en l’occurrence M. Chafik Ahnine, « il est urgent aujourd’hui d’engager une évaluation de la situation économique avant d’engager les solutions et fixer les choix économiques ». Pour ce docteur en économie, « l’Algérie a perdu énormément de sa base économique, voire industrielle ». A ce sujet, il a préconisé à ce que les pouvoirs publics engagent un PNDRA spécial industrie. Cette démarche permettra au secteur industriel, comme fut le cas pour le secteur agricole, de relancer ses activités. Enfin, le troisième conférencier à intervenir sur le sujet a plaidé pour sa part « pour que l’Etat intervienne dans les choix économiques notamment dans le domaine agricole et pour une industrie novatrice qui doit prendre en considération les nouvelles donnes économiques internationales ».

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran