Salon des Ressources en eau : participation de treize pays du 7 au 10 mai 2005 à Alger

Prévu initialement le mois de mars, le premier forum international organisé sous le haut patronage du ministre des Ressources en eau accueillera pas moins de 89 exposants nationaux et étrangers, notamment de France, d’Italie, d’Allemagne, de Chine, des Etats-Unis d’Amérique, d’Espagne, de Croatie, d’Afrique du Sud, de Tunisie et de Syrie.

Cet événement, selon les organisateurs, est une occasion unique aux participants du secteur des industries des boissons et dérivés de rencontrer sur le même site et aux mêmes dates les organismes administratifs et d’exploitation des secteurs de l’eau. Un large public composé de consommateurs est attendu pour leur faire connaître la gamme complète des marques et produits qui ont vu le jour en Algérie en quelques années.

En marge de ce premier forum international de l’eau, on annonce l’organisation d’un colloque de deux jours. Les thèmes qui seront développés le premier jour porteraient notamment sur la politique nationale de l’eau, la sensibilisation, le dessalement de l’eau de mer et l’alimentation en eau d’irrigation.
Quant au deuxième jour, il sera question de la pollution et les mesures de protection des ressources, la production et la distribution, les aspects réglementaires de l’exploitation des eaux minérales, des eaux de source et des boissons. Les intervenants parleront aussi de la protection des ressources minérales et de la qualité des eaux utilisées par l’industrie des boissons.

Dans son message à l’occasion du salon, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a marqué l’importance de l’eau en indiquant qu’elle « est devenue un enjeu mondial tant sa répartition à l’échelle de la planète est inégale ». Ayant un climat semi-aride et sub-humide, la gestion de la ressource en Algérie « relève du défi majeur d’assurer une meilleure maîtrise de l’économie hydrique au plan des études et de la recherche, de la mobilisation, du stockage, du transport, du contrôle, de l’optimisation des débits et de l’automatisation complète des réseaux ».

Tout en plaidant en faveur de l’élimination de la contamination des eaux de surface et souterraines par les pesticides, le ministre a mis l’accent sur la nécessite de stopper le rejet des eaux usées dans le réseau hydrographique et de contrôler le déversement par les industries des eaux sans épuration. Outre les organismes spécialisés dans le secteur, tels que l’Agence nationale des barrages (ANB), l’Algérienne des Eaux (ADE), l’Office national d’assainissement (ONA), l’Agence nationale de réalisation et de gestion des infrastructures hydrauliques pour l’irrigation et le drainage (AGID), il est prévu la participation des organismes d’études et de recherches hydrauliques et d’ingénierie, des organismes d’hydrologie, de géologie, de métrologie et d’analyse hydraulique, des sociétés de forage, des constructeurs de barrages et des organismes d’exploitation, de traitement, d’assainissement et d’épuration des eaux ainsi que des organismes de dessalement de l’eau de mer.

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