Sardine hors de prix en Algérie

Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Smaïne Mimoune, a profité de son passage sur les ondes de la radio chaîne III pour faire le point sur son secteur “longtemps marginalisé”, alors qu’il figure parmi les secteurs-clés pour “l’après-pétrole”. M. Mimoune a reconnu implicitement que son secteur n’arrive pas à s’imposer sur la scène économique en Algérie, avec une production de 139 000 tonnes à la fin 2005, loin de “répondre aux besoins”, correspondant à un taux de consommation de poisson de 5,10 kilos par habitant.

L’arrivée du plan de soutien à la relance économique aurait produit un effet positif, avec les nouveaux achats et “le soutien aux professionnels et opérateurs économiques pour l’acquisition des métiers”. “Les professionnels sont en train de se doter d’une flottille de 25 m et de 38 m de long pour aller pêcher au large”, a annoncé l’invité de l’émission du samedi. Sur le chapitre des projets, il a cité la réalisation d’une étude ayant permis de connaître le “stock” à ne pas dépasser par les pêcheurs, de 220 000 tonnes, pour éviter la surexploitation de la ressource halieutique en Algérie.

Le ministre a également fait part de l’étude réalisée par les Allemands, qui a déterminé les sites favorables à l’aquaculture. “Nous avons désormais une carte nationale qui montre 7 pôles de l’aquaculture”, a-t-il indiqué. M. Mimoune a en outre informé de l’inscription, cette année, d’une autre étude dont la finalité est de “préserver les ressources halieutiques et permettre une exploitation durable”. Concernant la reprise ou non de l’activité du corail en Algérie (suspendue en février 2001), le ministre l’a conditionnée par les résultats d’une étude, qui sera prête en avril 2007.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après Liberté