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Selon l’Algérie, les prix du pétrole resteront élevés

mardi 23 mai 2006, par Kahina

L’Algérie qui est l’un des plus grand producteurs de pétrole et de gaz, estime par la voix de son ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, que le pétrole restera cher jusqu’au premier trimeste 2007.

La situation géopolitique mondiale influe sur les prix du pétrole.

Cette tension est due à “la forte corrélation existant entre la croissance économique et la demande pétrolière dans certains pays comme les États-Unis ou la Chine, mais aussi à des facteurs géopolitiques”, a expliqué M. Khelil qui prendra part, demain à Washington, à une conférence organisée par l’Association du corps diplomatique africain. “Il est tout à fait clair que d’ici la fin de l’année, nous allons avoir une forte pression sur la demande pétrolière”, a-t-il affirmé.

Pour le ministre algérien de l’énergie, si le marché pétrolier enregistre une certaine tension sur les prix, cela s’explique par la conjugaison de plusieurs paramètres dont la croissance économique de certains pays tels les États-Unis, la Chine, l’Inde, l’Europe, qui entraîne une forte demande en brut, mais aussi les tensions en Irak, Iran ou au Proche-Orient, les problèmes techniques en Norvège ou au Nigeria et la faiblesse des excédents de production.

“Il y a une très forte corrélation entre la croissance économique et la demande pétrolière. L’offre sur le marché est suffisante et les stocks sont importants. Mais, une chose est certaine, c’est que personne ne peut prévoir comment va évoluer le marché ou si cette croissance va s’arrêter, se poursuivre ou se stabiliser”, a-t-il relevé.

“C’est la préoccupation de ce qui peut arriver à l’avenir qui sera déterminante, d’autant que la pression va augmenter avec la demande d’essence en été sur le marché américain, par exemple”, a fait remarquer M. Khelil. À ces problèmes géopolitiques, s’ajoutent les spéculations boursières, le haut niveau des taxes pétrolières chez les pays consommateurs, des problèmes techniques comme en Norvège ou d’ordre local comme au Nigeria ou en Amérique latine, a poursuivi M. Khelil.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après Liberté