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Société Générale Algérie étend son réseau

vendredi 9 février 2007, par Rédaction

La banque Société Générale Algérie qui se dit intéressée par le capital du CPA, prévoit d’inaugurer plusieurs agences bancaires en 2007.

La Société Générale veut se renforcer en Algérie.

Les agences, qui seront inaugurées dans les prochains jours, sont celles de Tizi Ouzou, de Bordj Bou-Arréridj et de Mostaganem. En 2006, Société Générale Algérie a recruté, précisera Joël Jarry, quelque 380 employés. Mieux, la banque a besoin encore de 350 autres employés pour achever l’exercice 2007 avec une moyenne d’âge inférieure à 31 ans, dont 52% sont des femmes. Dans son intervention, le DG de SGA a mis l’accent sur les actions de formation que réalise depuis 3 ans son centre de formation. Cette structure assure des formations dans les métiers de la banque ou le management. Près de 11 500 heures ont été comptabilisées au titre de l’année 2006, alors que 35 000 autres sont d’ores et déjà budgétées pour l’année 2007.

Parallèlement à cela, la banque est allée en mai dernier, pour la première fois, au-devant des diplômés de plusieurs grandes écoles algériennes à l’occasion d’un forum de l’emploi et signé sur site une soixantaine de contrats de premier emploi. Par ailleurs, la privatisation du Crédit populaire d’Algérie intéresse toujours le groupe pour laquelle il a soumissionné parmi les six candidats retenus. “Il n’ y a pas d’opposition entre le projet de croissance de notre banque en Algérie et notre intérêt pour le CPA. Le marché algérien est loin d’être saturé en termes de présence bancaire. Concevoir une institution CPA-SGA avec 200 agences ce n’est pas impossible”, avouera M. Gérald Lacaze, directeur des régions Afrique, Méditerranée, outre-mer.

“La compétition pour la reprise du CPA sera rude. Mais si c’est un autre candidat qui l’emporte, cela n’empêchera pas de poursuivre notre volonté de croissance en Algérie”, ajoutera-t-il. M. Jarry estime en outre que les délais d’agrément que prend la Banque d’Algérie ne constituent guère un frein pour sa banque. Le défi majeur, en revanche, demeure les ressources humaines et la formation. Sur un autre registre, le DG pense que les réformes du système financier en Algérie vont dans le bon sens. “La mise en place de la télécompensation est non seulement une action audacieuse de la part des pouvoirs publics, mais c’est un pas en avant dans le processus des réformes”, a-t-il déclaré. Le challenge, qui attend à l’avenir l’Algérie, a trait à la monétique, en généralisant l’utilisation des DAB (distributeurs automatiques de billets) pour mettre un terme à la circulation des masses importantes d’argent.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après Liberté