Sonatrach au 12e rang, des 100 meilleures compagnies pétrolières

Sonatrach est, en effet, classée à la 12e place dans ce classement mondial pour l’année 2004, alors qu’elle occupait la 13e place dans le classement de 2003, indique un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines parvenu hier à notre rédaction.

Dans le secteur amont, Sonatrach a réalisé une remarquable remontée, en se hissant de la 21e place à la 12e en ce qui concerne la production pétrolière, tandis qu’en matière de réserves gazières, elle est passée du 6e au 5e rang. Il convient de noter que Sonatrach a enregistré durant 2004 une production de pétrole en hausse, qui avait dépassé dès janvier 2004 quelque 1,25 million de barils par jour (Mbj), pour atteindre progressivement à la fin de l’année 1,4 Mbj.

Son ambition est d’augmenter sa production à 1,5 Mbj au terme de l’année en cours, avant de produire, à l’horizon 2010, 2 Mbj de pétrole et 85 milliards de mètres cubes de gaz. Une ambition qui semble réalisable vu les nombreuses découvertes réalisées par la compagnie, seule ou en association, et à la somme de contrats conclus avec des compagnies étrangères.

Il est également attendu que les investissements des compagnies étrangères augmentent dans ce domaine, selon les déclarations du ministre de l’Energie et des Mines faites lors de ses différentes sorties médiatiques, à la faveur de la loi sur les hydrocarbures tout récemment adoptée par l’Assemblée populaire nationale.

Pour en revenir au classement du TOP 100 du PIW, le communiqué du ministère indique que les onze compagnies qui appartiennent aux Etats membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), sont classées parmi les trente premières.

Trois d’entre elles occupent les cinq premiers rangs. La société pétrolière de l’Arabie saoudite, Saudi Aramco, a conservé sa première place dans ce classement. Une place qu’elle a su garder durant plusieurs années, est-il souligné.

L’autre compagnie qui a gagné une place est l’iranienne NIOC, tandis que deux autres, à savoir l’émirienne ADNOC et la nigériane NNPC ont, pour leur part, gagné deux places chacune. Si certaines compagnies ont réussi à se faire mieux classer en 2004 par rapport à 2003, d’autres ont, en revanche, enregistré de légers reculs, à l’instar de la vénézuélienne PDVSA, de la koweïtienne Koweït Petroleum Company, de la qatarienne Qatar Petroleum, qui ont chacune perdu une place.

La compagnie libyenne Libya NOC a, quant à elle, gardé le même rang (23e) que celui de l’année dernière.

T. G., jeune-independant.com