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Stroytransgaz veut se renforcer en Algérie

lundi 5 février 2007, par Bilal

Stroytransgaz ambitionne de se renforcer en Algérie et prévoit de répondre à l’appel d’offres pour la construction de trois gazoducs en Algérie, selon un cadre du groupe russe, Nikolaï Roudkovski.

Stroytransgaz souhaite participer à la construction de plusieurs gazoducs en Algérie.

Stroytransgaz prévoit notamment de prendre part à la construction des gazoducs reliant Rhourd Nouss à Hassi R’mel (le gisement le plus important d’Algérie) sur une longueur de 531km, Hassi R’ mel-Sougueur (305km) et Hassi R’mel-Skikda (575km). A l’heure actuelle, la compagnie entreprend également les travaux d’installation de deux réservoirs pétroliers dans la région de Skikda et fait partie des candidats potentiels devant prendre part au projet de prolongation de 226 km du gazoduc Hassi R’mel-Medareg. Stroytransgaz dirige également, en Algérie, la construction du gazoduc Sougueur-Hadjret Ennous d’une longueur de 273km.

Le gazoduc Sougueur-Hadjret Ennous devrait être terminé en avril 2007. Son coût est évalué à 266 millions de dollars. Ce grand intérêt que portent les entreprises russes au marché algérien de l’énergie confirme la consolidation des rapports entre les deux pays. Un renforcement qui s’est traduit par la signature, récemment, d’un mémorandum d’entente et de coopération algéro-russe dans ce domaine. Ce mémorandum, qui sanctionne la visite « fructueuse » du ministre russe en Algérie, constitue un cadre de coopération et de suivi de la concrétisation des projets définis par les deux parties et qui touchent différents segments de la chaîne énergétique (exploration, production, commercialisation et transport). Un accord a été également signé pour un renforcement de la coopération dans le secteur du gaz naturel.

Ce rapprochement continue d’alimenter les craintes dans les pays consommateurs en Europe qui craignent la création d’une Opep du gaz surtout après la dernière déclaration, peu attendue, de Vladimir Poutine à l’occasion de la conférence de presse annuelle au Kremlin qu’il a tenue jeudi dernier. Il s’est dit intéressé par une Opep du gaz. « Nous allons y réfléchir », a-t-il avancé. Et d’expliquer : « Nous essayons déjà de coordonner nos efforts sur les marchés des pays tiers », en référence aux gros producteurs d’hydrocarbures, avant de nuancer ses propos « nous ne voulons pas » créer un cartel mais il serait bien de « coordonner nos activités pour assurer un approvisionnement fiable aux consommateurs ». La Russie et l’Algérie sont des partenaires idéaux. Sans entrer en concurrence directe, elles disposent d’un réseau de gazoducs et de transports par mer qui embrasse pratiquement toute l’Europe.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après l’Expression